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vendredi 27 août 2010

José Miguel Insulza fait son évaluation de la situation en Haïti

Après des entretiens avec les autorités sur le processus électoral en pleine turbulence et la gestion anarchique du post-séisme, le Secrétaire général de l’OEA doit laisser le pays vendredi Jeudi 26 août 2010,Radio Kiskeya
Le Secrétaire général de l’Organisation des Etats américains, José Miguel Insulza, s’est entretenu jeudi avec le Président René Préval et sa ministre des affaires étrangères, Marie-Michèle Rey, dans le cadre d’une visite de 24 heures axée sur les élections du 28 novembre et le processus de reconstruction post-séisme.
Un tête-à-tête avec le chef de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), Edmond Mulet, s’est déroulé en soirée.
Arrivé à Port-au-Prince à la mi-journée, le numéro un de l’OEA a également eu des discussions avec une série d’organisations de la société civile dont le Centre œcuménique des droits humains, le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), l’Initiative de la société civile (ISC), l’Initiative citoyenne (IC) et l’Ocodé.
Avant son départ tôt vendredi matin, José Miguel Insulza doit faire le bilan de sa visite en Haïti, troisième et ultime étape d’une mini-tournée régionale qui l’aura conduit auparavant au Costa Rica et en Colombie.
Le passage du diplomate chilien à Port-au-Prince intervient au moment où le Conseil électoral provisoire fait face à des vagues de protestations de plusieurs des quinze candidats à la présidence évincés.
Présent sur tous les fronts, le rappeur international Wyclef Jean a, parallèlement à l’action de ses avocats, mis en circulation jeudi une chanson à forte tonalité politique dans laquelle il demande, sans ambages, l’arrestation des conseillers électoraux, brocarde le Président René Préval comme le "Lucifer" qui "tire toutes les ficelles et dirige en sous-main le CEP".
Avec la Communauté Caraïbe (CARICOM), l’OEA est à la tête d’une mission d’observation électorale conjointe de 193 membres chargée de suivre le déroulement d’un processus électoral contesté sinon controversé devant conduire aux présidentielles et législatives du 28 novembre. spp/Radio Kiskeya

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