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samedi 20 février 2010

Quand ciel et terre se déchaînent contre les haïtiens

Ces derniers jours des centaines de milliers d'haïtiens regroupés dans les 600 camps de fortune de la région métropolitaine ont connu une détérioration de leurs conditions de vies. Privés de tentes, ces citoyens ne peuvent se protéger contre les averses qui continuent à s'abattre sur la capitale et ses environs.
Les sinistrés regroupés au stade Silvio Cator sont détrempés à chaque averse parce que leurs tentes rudimentaires ne peuvent les protéger. Certaines personnes parviennent à trouver une place sous les rares bâches disponibles alors que la majorité reste debout sous la pluie.
La pelouse est transformée en bassin ce qui complique d'avantage la tache des parents. " Les enfants sont dans la même situation", explique une mère qui s'applique à réparer sa petite tente rudimentaire.
La majorité des sinistrés au Centre ville de Port-au-Prince ont passé la nuit debout et les pieds dans l'eau. Ne pouvant plus vivre dans ces conditions extrêmes de nombreuses personnes ont regagné leurs maisons fissurées. Cette option est également envisagée par des femmes qui qualifient leur condition d'existence de bestiale.
Alors que de fortes averses sont enregistrées de nouvelles répliques continuent de faire tanguer les immeubles. Considérée comme une bénédiction, la pluie est maintenant perçue comme un punition supplémentaire par les sinistrés déjà confrontés aux répliques.
Entre répliques et averses de nombreux sinistrés sont pris au piège d'une capitale en ruine.
LLM

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