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vendredi 19 février 2010

L’Organisation des Nations Unies demande à la communauté internationale un examen de conscience sur le travail réalisé en Haïti.


La Granja, Espagne, 18 février (EFE).- Le représentant majeur de l’ONU en Haïti, Edmond Mulet, a demandé aujourd’hui à la communauté internationale de faire un « examen de conscience » du travail réalisé dans ce pays durant les dernières décennies, parce que « si nous sommes honnêtes –a-t-il dit, il existe très peu sur le terrain dont nous pouvons être fiers ». Accompagné du ministre espagnol des affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, Mulet a insité sur le fait de changer la manière de travailler et que tous les acteurs de la coopération avec Haïti, fondamentalement les Etats-Unis, l’Union Européenne, maintiennent leurs efforts pendant « longtemps ».
Au terme d’une réunion informelle de ministres de l’Union Européenne sur la coopération, qui se termine aujourd’hui dans la localité espagnole de La Granja (Ségovie), le guatémaltèque Mulet décrit la situation d’Haïti comme « crue et très triste ».


Au conseil européen inauguré la veille, s’est adjoint aujourd’hui, Mulet qui se trouve aujourd’hui à la tête de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti (MINUSTAH) et aussi le directeur de l’Agence Etasunienne pour le Développement (USAID), Rajiv Shah.


Le seisme de janvier « n’est pas une tragédie traditionnelle ou normale ou ce qui arrive le premier c’est l’aide humanitaire et après reconstruction et développement ; la phase humanitaire continuera ici pendant beaucoup de temps (…) et sera très importante dans les mois à venir » a souligné Mulet.
Après avoir plaidé en faveur d’une division géographique et thématique du travail en Haïti pour éviter toute duplicité des tâches, Mulet a demandé que la communauté internationale fasse un examen de conscience et change sa forme de travailler » et que les haïtiens assument leurs responsabilités : « nous ne sommes pas ici pour supplanter personne ».
Selon le représentant de l’ONU en Haïti, il existe beaucoup de bonne volonté et de générosité mais il est indispensable une plus grande capacité de coordination parce que les défis sont « énormes », il a mentionné comme exemple qu’il n’y a pas de registre d’état civil ni de cadastre.
http://www.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=187503

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