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vendredi 21 août 2009

Simulation de travaux parlementaires par des jeunes, dans le cadre du projet « Parlement jeunesse d’Haïti »

Des jeunes de différentes régions du pays « parlementaires » pendant une semaine
jeudi 20 août 2009,
Radio Kiskeya
Le Palais législatif haïtien sera le théâtre, du 21 au 25 août 2009, de plusieurs séances de simulation d’une assemblée parlementaire par des jeunes venus de différentes régions du pays, dans le but d’initier ces derniers aux pratiques et à la vie parlementaires dans un système démocratique.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Parlement jeunesse d’Haïti » soutenu conjointement par le Canada, le Projet des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), le National Democratic Institute (NDI), l’Association des Volontaires pour la Démocratie et le Parlement haïtien.
Pendant toute la semaine, la simulation mettra en scène 139 jeunes dans les rôles respectifs de 99 députés, 30 sénateurs et 10 journalistes.
L’agenda législatif élaboré en la circonstance comprend : l’Énoncé de politique générale du Gouvernement de la jeunesse, la présentation de deux projets de loi sur l’environnement et le statut des jeunes en Haïti. Il est également prévu des travaux en commissions, des débats, des votes, une séance en assemblée nationale, une visite de terrain et une visite d’encouragement de la Première ministre Michèle Pierre Louis au Parlement Jeunesse d’Haïti.
Dans le cadre de cette expérience de simulation de travaux parlementaires, les acteurs disposeront de leur propre organe d’expression sous forme d’un bulletin qui sera distribué électroniquement le lundi matin et le mardi après-midi, relatant les principaux événements de la veille.
L’expérience Parlement Jeunesse d’Haïti se déroule dans un contexte où le Parlement haïtien est quelque peu décrié en raison de récentes positions controversées de sa part, notamment le vote cette semaine par la Chambre basse des 125 gourdes de salaire minimum proposées par le président René Préval, en opposition aux 200 gourdes réclamées par des milliers d’ouvriers du secteur de la sous-traitance, des syndicats, des organisations du secteur des mouvements sociaux et des étudiants de l’Université d’État. [jmd/Radio Kiskeya]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6109

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