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vendredi 20 mars 2009

La Chambre basse présente des excuses publiques au Gouvernement après le grave incident du mardi 17 mars

Des sanctions annoncées contre le député Emmanuel Fritz Gérald Bourjolly
vendredi 20 mars 2009,
Radio Kiskeya
Le bureau de la Chambre des députés a présenté jeudi des excuses publiques à la première ministre Michèle D. Pierre Louis ainsi qu’aux membres du Gouvernement qui l’accompagnaient lors de la séance du mardi 17 mars dernier interrompue par une intervention intempestive du député d’Aquin (Sud), Emmanuel Fritz Gérald Bourjolly.
Dans une lettre adressée au chef du Gouvernement signée de son président, le député Louis Jeune Levaillant, le bureau souligne que le comportement irrévérencieux du député Bourjolly n’engage que lui-même et non l’assemblée des députés qui réprouve et déplore cet acte inqualifiable et indigne d’un parlementaire. Lors de sa plus prochaine séance, l’assemblée prendra à l’encontre du député toutes les mesures disciplinaires prévues dans les règlements intérieurs de l’institution récemment élaborés et votés, conclut la lettre du président de la Chambre basse.
Le député Bourjolly avait violemment arraché et brisé le microphone du président de la Chambre basse qui refusait de lui accorder la parole lors de la séance d’audition du premier ministre sur l’utilisation des 197 millions de dollars débloqués lors de la période d’état d’urgence décrété en raison des dégâts causés par les ouragans et tempêtes tropicales de l’été 2008. Interrogé mercredi par des journalistes sur son acte, le parlementaire l’a entièrement assumé, soutenant qu’il l’aurait répété si les mêmes conditions se présentaient.
Les sanctions encourues par le député d’Aquin vont de la suspension de séance à la retenue de la moitié de ses indemnités mensuelles pendant au moins 6 mois, selon les règlements intérieurs de la Chambre basse. Mais, on doute qu’il sera frappé de telles sanctions, l’assemblée étant déjà très divisée sur l’interprétation de l’acte et les responsabilités respectives dans l’incident du député et du président de la Chambre basse. Tout en condamnant le comportement de Bourjolly, certains députés reprochent en effet au président d’avoir outrepassé ses droits en déclarant à la tribune qu’il n’accorderait pas la parole au représentant d’Aquin. [jmd/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5766

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