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vendredi 13 février 2009

Neuf candidats Lavalas au CEP pour réintégrer le processus électoral

Une requête transmise au bureau de doléances à quelques heures du verdict défintif, vendredi, de l’institution électorale
jeudi 12 février 2009,
Radio Kiskeya
Neuf des candidats évincés de Fanmi Lavalas, parmi eux les anciens Députés Nawoon Marcellus et Amanus Mayette ainsi que l’ex-Sénateur Louis Gérald Gilles, se sont présentés jeudi au bureau de contentieux du Conseil électoral provisoire en vue d’obtenir le retrait de la décision du CEP de les écarter de la course aux prochaines sénatoriales.
Accompagnés de leurs avocats, ces représentants de la branche Maryse Narcisse, qui estiment que cette dernière est la représentante légale du parti en dépit des contestations internes, se sont montrés confiants quant au retour du parti dans le processus électoral.
S’exprimant à l’issue des discussions avec les membres du bureau de doléances, Eddy Léandre, Alex Jeanty et Macul Devalus, l’un des avocats des plaignants, Jean Tholbert Alexis, a estimé que la rencontre avait donné lieu à un « fait nouveau », la présentation du mandat que détient le Dr Narcisse. Son existence aurait été automatiquement reconnue. L’avocat précise que le bureau a promis de soumettre aux conseillers électoraux les doléances du parti de Jean-Bertrand Aristide.
Pour sa part, l’ex-Sénateur de la Grand’Anse (sud-ouest), Louis Gérald Gilles, qui convoitait le même siège, a affirmé que le Conseil électoral devait « exiger la présence physique à son siège de l’ex-Président Aristide » afin de déterminer l’authenticité du mandat en possession du Dr Maryse Narcisse. L’ex-parlementaire contesté voit dans les débats procéduriers entourant l’inscription des candidats Lavalas la volonté de certains d’écarter les masses populaires des prochaines législatives partielles.
Pour Gilles, il s’agit d’un épisode supplémentaire du complot permanent contre le peuple qui remonte à l’assassinat, en 1806, du père fondateur de la patrie, Jean-Jacques Dessalines.
Quant à Nawoon Marcellus et Dieuseul Simon Dera, ex-Sénateur du Centre, ils ont qualifié d’illégale et d’arbitraire la décision de l’institution électorale et s’en sont pris au Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), auteur d’un rapport accablant sur des personnages controversés, à la réputation sulfureuse, dont Fanmi Lavalas avait endossé la candidature.
Dans la rhétorique qu’on lui connaît, M. Marcellus a présenté Marie Yolène Gilles, l’une des responsables de l’organisation de défense des droits humains comme une « menteuse » et une personne qui n’aspirerait qu’à « manger à sa faim ».
A l’image de plusieurs autres membres de sa famille politique, l’ex-bouillant Député de Grande Rivière du Nord/Baron (Nord) déclare haut et fort que « l’organisation des élections sera impossible sans la participation de Lavalas ».
Outre Nawoon Marcellus, Amanus Mayette, Louis Gérald Gilles et Dieuseul Simon Dera, cinq autres candidats mis sur la touche se sont aussi rendus au CEP, Schiller Louidor, ancien directeur de la police judiciaire (DCPJ), Jacques Mathelier, ex-Délégué du Sud, Serge Gaspard alias « « Sergo Mayimoulen », ex-maire de Miragoâne, Billy Racine et Presler Paul.
Le Conseil électoral provisoire doit rendre publique vendredi après-midi la liste générale définitive des candidats habilités à prendre part au scrutin du 19 avril. spp/Radio Kiskeya.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5684

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