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mercredi 31 décembre 2008

PABLO MILANES NE FAIT PLUS CONFIANCE AUX CASTRO (DIRIGEANTS CUBAINS ACTUELS)

31/12/08
Le chanteur-compositeur cubain considère que “ce socialisme-là s’est stagné”
Madrid.- Le chanteur-compositer Pablo Milanés, qui débute une tournée à travers l’Espagne le 16 février prochain a déclaré que la situation sur l’île “ est assez mal” due au fait que les dirigeants cubains “ne Font rien pour faire avancer le pays”, ce qui s’ajoute à la crise mondiale et au desastre provoqué par les ouragans.
Je ne fais plus confiance à aucun dirigeant cubain qui ait plus de 75 ans, parcequ’ils ont tous eu leurs moments de gloire, qui ont été nombreux, mais maintenant ils sont prêts pour la retraite. Il faut passer le témoin aux nouvelles générations pourqu’ils fassent un autre socialismo, car ce socialisme-là s’est stagné”, a déclaré le musicien lors d’une entrevue offerte au journal espagnol Publico.
Milanés opina que le gouvernement doit “faire des réformes” parce que “les dirigeants ne sont plus capables”, “leurs idées révolucionaires d’avant sont devenues reactionnaires et cette réaction ne permet pas de continuer, elle ne laisse pas avancer la nouvelle génération”.
Le musicien croit que l’histoire pardonnera ceux qui détiennent aujourd’hui le pouvoir, mais ceux-là “ils doivent se retirer”. JE ne crois as qu’il faille les jugar de quoi que ce soit. Ils ont fait ce qu’ils avaient à faire en ce temps-là. Simplement , maintenant ils ne sont pas entrain de faire ce qu’ils doivent faire”, afirma celui qui croit que “le cubain ne peut plus vivre de plus de promesses”.
“Nous nous trouvons paralysés dans tous les sens, nous faisons des plans pour un futur qui tarde toujours à arriver” ajouta Milanés, qui aborda aucours de l’entretien plusieurs sujets interdits.
Sur les nouvelles générations, il commenta disant qu’elles sont formées d’une tres belles façon, mais après ils sont obligar d’émigrer pour projeter ce qu’il ont étudié, c’est triste parce que ce n’est même pas un exil politique, sinon un exil économique à cause des rares conditions existantes dans le pays”.
“Que la famille se divise, que l’on porte atteinte à cette relation filiale est absoulument inadmisible pendant ces moments” a signalé l’auteur de YOLANDA.
Selon le musicien, la repression dans l’île contre les homosexuels “ n’est pas aussi brutale, mais il n’y a pas non plus d’ouverture. Selon lui, “cette réalité n’a pas encoré changé”,”il faut aller au-delà, passer de la paorle aux actes. Il y a encoré beaucoup de préjugés contre mes homosexuels à Cuba”.
En ce qui concerne la censure, Milanés s’est exprimé en disant que “beaucoup de gens ont peur de parler parcequ’il existe tout un sytème derrière la censure, la répression muette et cachée qui ne te permet pas de parler librement qu’il faut rejeter, questionner d’une manière radicale”.
Sur les relations entre Cuba et les Etats Unis d’Amérique, l’auteur dit avoir des espoirs avec la présidence d’Obama.” Que les USA aient eu une loi sur les droits civils conquise seulement dans les années 60 et que, moins de 40 ans après, ils aient un président noir est autant voire plus de ce que nous avons nous obtenu à Cuba, ou les noirs n’ont encore ni de pouvoir réel, ni de vraies opportunités” a-t-il affirmé.
Enfin, interrogé sur l’embargo, Milanés répondit qu’il “presente deux faces” parceq u’il existe l’autre face, l’auto embargo” utilisé par le régime, “comme une sortie de secours pour se défendre des erreurs commises à des moments déterminés

Article original publié en espagnol dans les pages du journal "LISTIN DIARIO" sur :
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=86268
Traduit par DL pour Haïti Recto Verso

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