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jeudi 13 novembre 2008

Effondrement d’une nouvelle école : 9 blessés, le directeur aux arrêts

Située dans une cour intérieure quasi-inaccessible, l’Institution Grâce divine d’Haïti détient bien sa licence de fonctionnement depuis ...16 ans
mercredi 12 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le pasteur Béliçoit Célestin, directeur et propriétaire de « L’institution Grâce divine d’Haïti », était détenu mercredi soir au commissariat de Port-au-Prince, quelques heures après l’effondrement de son école qui a fait neuf blessés, le deuxième accident de ce type enregistré dans une école en moins d’une semaine.
Trois des six écoliers blessés se trouvaient dans un état jugé grave.
Selon des témoins, l’accident s’est produit au cours de la récréation. Une partie du toit de l’école s’est affaissée alors que des ouvriers effectuaient des travaux d’agrandissement en dur à l’initiative du pasteur Célestin.
Des secouristes et volontaires appelés à la rescousse ont eu toutes les peines du monde à se frayer un passage, les issues du bâtiment étant trop exiguës et la construction cernée de corridors sous forme d’entonnoir. Qu’à cela ne tienne, Grâce divine d’Haïti est une institution scolaire reconnue par le ministère de l’éducation nationale depuis 1992, soit une année après sa fondation, informe un panneau indicateur situé à l’entrée principale.
Des salles de classe obscures et sous-équipées servent en même temps de lieu d’adoration pour les membres du culte dirigé par le pasteur Béliçoit Célestin.
Des officiels, dont les ministres de l’éducation nationale, Joël Desrosier Jean-Pierre, de la jeunesse et des sports, Evans Lescouflair, des travaux publics, Jacques Gabriel, le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Luc-Eucher Joseph ont défilé sur le théâtre de de ce nouveau drame. Des parlementaires y ont été également vus, parmi eux le Sénateur Youri Latortue et le Député Frantz Robert Mondé. Ce dernier a laissé entendre que la situation de la résidence du Président René Préval, entourée de bidonvilles dans le même quartier, illustrait à elle seule l’extrême dégénérescence du pays.
Par ailleurs, une bousculade enregistrée mercredi en milieu de journée à Christ-Roi (centre-est de la capitale) dans les locaux communs de l’Ecole St-François d’Assise et de l’Institution mixte Le Pragmatisme suite à un tremblement présumé du bâtiment a fait plusieurs blessés parmi les élèves. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5417
La solidité des édifices, une préoccupation pour les autorités et les élèves
Les autorités et le secteur éducatif sont préoccupés par les accidents enregistrés ces derniers jours dans des écoles à Port-au-Prince et Pétion ville. L'effondrement partiel de l'institution mixte Grâce Divine au Canapé vert, est survenu 5 jours après le drame de Nerettes qui avait fait 90 morts et plus de 150 blessés.Après l'effondrement partiel de l'école Grâce Divine, le propriétaire et directeur de cet établissement, le pasteur Benissoit Célestin a été appréhendé par les forces de l'ordre. Il s'agit du second pasteur directeur d'école écroué en moins de 5 jours.Un maçon qui participait aux travaux d'extension du bâtiment, affirme que la toiture s'est effondrée sur l'escalier. Des élèves blessés légèrement ont expliqué qu'ils n'ont pas eu le temps de sortir de l'immeuble lorsque la toiture a commencé à s'écrouler. Plusieurs membres du gouvernement haïtien, dont les ministres de l'intérieur, de la jeunesse, des travaux publics et de l'éducation s'étaient rendus sur place. Le ministre de l'intérieur, Paul Antoine Bien Aimé, a soutenu que l'édifice sera détruit.
De son coté, le ministre des travaux publics, Jacques Gabriel, annonce que le service chargé de superviser la construction des bâtiments sera restructuré. " Ce service ne fonctionnait pas ", concède t-il soulignant qu'une collaboration avec les mairies est indispensable. " Port-au-Prince ne peut plus se développer de manière anarchique", lance le ministre Gabriel qui se prononce pour des actions concrètes de l'état. Une psychose de peur s'est installée chez les collégiens et écoliers de Port-au-Prince, notamment ceux dont les écoles comportent plusieurs étages. Une dizaine d'élèves ont été légèrement blessés lors d'une bousculade au collège le Pragmatisme à Christ Roi. Un élève a indiqué aux journalistes qu'une secousse de 3 secondes a été ressentie à la mi-journée hier. " Nous étions entrain de faire des commentaires sur l'accident du Canapé vert", dit-il révélant que des élèves ont sauté par les fenêtres lors de la bousculade.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14352
HRV Commente :
Soyons nous aussi sans cœur, comme les fonctionnaires du gouvernement haïtien. Répétons en chœur : A quelque chose malheur est bon ! En fait les fonctionnaires du gouvernement, comme ceux- des gouvernements antérieurs d’ailleurs n’ont jamais été informé de la situation des constructions anarchiques. Ils ne font pas tous partie de la presse écrite radio diffusée et télévisée. Ils ne sont pas toujours à l’écoute des radios locales. Ils n’ont pas le temps de lire les journaux locaux non plus. Nous ne savons pas ou ils habitent mais quand ils sillonnent les rues des quartiers de Port-au-Prince commodément juchés dans les grosses voitures officielles, leurs vues sont adultérées par la teinture des vitres.
AL mort de cette centaine d’enfants aura servi à beaucoup de choses. Voilà poindre a l’horizon de ce qui reste de conscient dans la mentalité de nos chers ministres un sentiment nouveau. Tout neuf. Inquiétude et préoccupation. Ils ont souvent été préoccupés par l’avenir des enfants d’Haïti. Surtout les leurs. De là , cette velléité presqu’inconsciente à accumuler « no matter how » beaucoup d’argent et surtout les faire sortir le plus vite possible du pays. Sans oublier de leur donner un autre passeport que le haïtien.
Ils ont appris par l’assassinat de cette centaine d’enfants qu’il y a enfin un problème avec les constructions anarchiques et surtout le manque de solidité des édifices qui abritent des institutions scolaires.
Ils ont dit présents. Ils étaient tous là pour les caméras et pour des déclarations clichés de circonstance. Ils étaient tous à la même enseigne. Comme on le dit le criminel revient toujours sur le lieu du crime. Ils étaient tous là les uns plus coupables que les autres.
Au lieu de se préoccuper des suites à donner à cette tragédie. Ils ont opté pour le coup de projecteur.
Après une ouverture de classe gâchée par les dégâts de cyclones plusieurs centaines d’élèves sont dans les rues. Sans établissement scolaire pour les accueillir. Que fait diable un ministre de l’éducation nationale sur les lieu du drame dont il est en partie responsable.
Le gouvernement préfère privilégier les funérailles. Acheter les pleurs et les désespoirs de chaque famille au rabais. 100.000 gourdes disons 2.500 dollars pour remplacer l’espoir envolé à jamais.
Elle était là, la ministre au visage batwèliforme, pour annoncer cette manne malvenue et malhonnête pour les familles victimes de l’incompétence et du « lese grennen » des autorités haïtiennes.
Haïti n’a aucune chance de s’en sortir avec ce cortège de « déméplè » investis de la plus grande des missions

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