A entendre les responsables, ceux qui osent se prononcer sur la question, on s'interroge sur la volonté et/ou la capacité de l'Etat à s'engager dans un tel combat, vu la complexité de la situation. Différentes catégories sociales (riches/pauvres, professionnelles/petits commerçants, citadins/ruraux...) font, depuis un certain temps, de l'espace appelé Morne L'Hôpital, leur demeure.
Cette occupation arbitraire, puisqu'elle enfreint les dispositions légales en vigueur, contribue en grande partie à détruire les réserves écologiques de cet espace qui devrait jouer un rôle protecteur pour la capitale et les zones avoisinantes, surtout lors du passage des cyclones.
Dans un avis adressé en particulier aux occupants des propriétés se trouvant au Morne L' Hôpital, la Direction générale des Impôts leur a lancé un ultimatum expirant le 31 août 2008. mais jusqu'à présent, selon les informations recueillies par le journal, aucun d'eux ne s'est encore manifestant. Il n'est que d'attendre.
Quelle étendue !
L'article 2 de la loi du 27 août 1963 plaçant le Morne L'Hôpital sous protection le délimite comme suit :« Prenant la direction Ouest à partir du Calvaire de Pétion-Ville, la limite empruntera la ligne de Crète en passant par le Pic Fourmi, Nan Galet, St-Laurent, Nan Bois Pin et Dufrene ; à partir de la prise de Diquini et allant vers l'Est, elle suivra l'aqueduc de Diquini jusqu'à Source Leclerc, puis suivra la route Sous Dalles jusqu'à Fort Mercredi, du Fort-Mercredi elle passera par le Sanatorium, puis le Tunnel de Carrefour-Feuilles, la Croix Desprez, la Source de Turgeau, la Villa Rosa et enfin le Manoir des Lauriers, la limite suivra la route Port-au-Prince, Pétion-Ville jusqu'à Lamennais et de là jusqu'au Calvaire de Pétion-Ville excluant les propriétés bâties à cette date. »
A bien considérer, c'est pratiquement toute plusieurs communes qui sont concernées par la question : Port-au-Prince, Pétion-Ville, Delmas, Carrfour...
A bien considérer, c'est pratiquement toute plusieurs communes qui sont concernées par la question : Port-au-Prince, Pétion-Ville, Delmas, Carrfour...
Selon une source généralement bien informée, ces administrations municipales seraient en conflit entre elles en ce a trait à la délimitation de chacune de ces collectivités territoriales.
Fiscalement, avoir juridiction sur une zone peut être une source de profit pour la mairie.
Vous avez dit dommages collatéraux
Ainsi, plusieurs mairies auraient juridiction sur une partie de cette zone objet de l'avis de la DGI.
D'une source digne de foi, on apprend également que plusieurs ministères concernés par le devenir du Morne L'Hôpital, donc l'avenir de Port-au-Prince, seraient réticents à intervenir, alors qu la situation s'aggrave au jour le jour.
Les intérêts en jeu sont grands et les moyens économiques et la force coercitive de l'Etat ne sont pas proportionnels. Que faut-il faire : Laisser faire ou employer les moyens forts ? Négocier ou déguerpir ? Appliquer la loi ou l'inverse ? Quelque soit la solution choisie, les dommages collatéraux seront énormes.
L'Etat haïtien a-t-il les moyens de sa politique ? De la réponse à cette question dépend l'application de toute mesure visant à protéger réellement Morne L'Hôpital ainsi les différentes sources alimentant la ville de Port-au-Prince.
Samuel BAUCICAUT
Jean-Gardy GAUTHIER
Commentaires :
L’état devra se démerder pour trouver les moyens car il faut arrêter cette gangrène qui va finir par une énorme catastrophe naturelle un de ces quatre matins.
Les gens qui sont en train de construire actuellement vivent quelque part. On ne peut donc pas trouver de justification à ce tort constant qui est causé à l’environnement.
Les gouvernements antérieurs ont fait semblant de ne pas voir et n’ont pas eu le souci de mettre un frein a cet état de chose. La situation est plus que urgente donc il faut des mesures drastiques et urgentes. Ceci pour la protection même de ceux-là qui se sentiront léser par les mesures coercitives de poids.
A un certain moment il faudra faire intervenir la MINUSTAH et ces moyens pour arrêter l’escalade des constructions anarchiques.
Pour les apôtres de la morale, pour l’excellentissime Sénatrice Madame Edmonde Supplice Beausile, être sénatrice dans un pays et ne rien faire en matière de législation pour éviter arrêter cette cochonnerie est immorale et amorale. Beaucoup plus que ne le seraient des relations homosexuelles ! Alors portez votre croisade moralisante un peu plus au-dessus de la ceinture. Faites comme si !
L’état devra se démerder pour trouver les moyens car il faut arrêter cette gangrène qui va finir par une énorme catastrophe naturelle un de ces quatre matins.
Les gens qui sont en train de construire actuellement vivent quelque part. On ne peut donc pas trouver de justification à ce tort constant qui est causé à l’environnement.
Les gouvernements antérieurs ont fait semblant de ne pas voir et n’ont pas eu le souci de mettre un frein a cet état de chose. La situation est plus que urgente donc il faut des mesures drastiques et urgentes. Ceci pour la protection même de ceux-là qui se sentiront léser par les mesures coercitives de poids.
A un certain moment il faudra faire intervenir la MINUSTAH et ces moyens pour arrêter l’escalade des constructions anarchiques.
Pour les apôtres de la morale, pour l’excellentissime Sénatrice Madame Edmonde Supplice Beausile, être sénatrice dans un pays et ne rien faire en matière de législation pour éviter arrêter cette cochonnerie est immorale et amorale. Beaucoup plus que ne le seraient des relations homosexuelles ! Alors portez votre croisade moralisante un peu plus au-dessus de la ceinture. Faites comme si !
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