P-au-P, 04 août 08 [AlterPresse] --- Le dernier film du réalisateur haïtien Arnold Antonin, autour de Jacques Roumain, sera projeté en avant-première le 4 août 2008 à la Fondation Connaissance et Liberté (Fokal), informent les organisateurs à l’agence en ligne AlterPresse.
« Jacques Roumain, la passion d’un pays » est le titre de ce long métrage, au travers duquel le réalisateur fait découvrir l’œuvre et la vie tourmentée de l’un des plus célèbres écrivains d’Haïti et l’un de ses plus célèbres hommes politiques.
La brûlante actualité des problématiques, qu’il posait il y a cent ans de cela, est surprenante, selon une note du Centre Pétion Bolivar.
Ce film, poursuit la note, est à la fois une fresque de toute "l’Haïti du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle.
Né à Port-au-Prince le 4 juin 1907 et décédé le 18 août 1944 , Jacques Roumain fut un illustre intellectuel haïtien. Il a publié plusieurs ouvrages, dont « Gouverneurs de la rosée ». En 2007, des manifestations culturelles ont été organisées pour commémorer le centenaire de sa naissance.
Dans sa dernière publication intitulée « L’utopie révolutionnaire en Haïti. Autour de Jacques Roumain », le Sociologue Hérold Toussaint présente Jacques Roumain comme « le penseur de l’espérance ». [do rc apr 04/08/2008 0:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7545
Commentaires :
Nous applaudissons encore une fois le travail du Cinéaste Arnold Antonin qui définitivement sort le cinéma haïtien de l’emprise de la médiocrité qui est entrain de l’envahir. Nous avons observé avec une certaine amertume la prolifération de certaines sous productions que les gens appellent des films qui sont en effet des tournages fait à l’aide de camescope maison dans un élan d’haïtianniser le septième art. Oui c’est le cas de le dire. Le Cinéma ce n’est pas du folklore ! c’est une expression artistique !
Le « tout moun se moun » n’autorise pas tout le monde à faire n’importe quoi et n’importe comment. (HRV reviendra sur la question !)
Nous espérons que ce films de Arnold Antonin recevra l’accueil qu’il mérite et que surtout les pirates lui permettront de renter l’argent investi dans le projet.
Le fait de pouvoir acheter les dvd piratés dans les rues de Port-au-Prince ou dans les rues de Brooklyn fait partie de « l’haïtiannisation du cinéma »
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