Le numéro un de l’OEA, José Miguel Insulza, soutient que l’organisation veut respecter l’indépendance des institutions haïtiennes, mais se prononce implicitement en faveur de Michèle Pierre-Louis
jeudi 3 juillet 2008,
Radio Kiskeya
Le Secrétaire général de l’Organisation des Etats américains, José Miguel Insulza, a affirmé jeudi que l’OEA n’avait pas l’intention d’interférer dans les affaires internes d’Haïti, mais a reconnu que ses membres étaient extrêmement préoccupés devant les risques d’une plus grande instabilité si le pays n’arrive pas à se doter rapidement d’un nouveau gouvernement, selon le Miami Herald
"Nous ne sommes nullement engagés dans une démarche quelconque visant à influencer une telle décision", a déclaré Insulza à St John’s, capitale de l’île caribéenne d’Antigua où se tient une réunion de la Communauté Caraïbe (CARICOM). "Nous espérons que cela va être fait très bientôt. Nous espérons que les haïtiens ne rateront pas cette opportunité. Le Président René Préval a déjà présenté d’excellents candidats au poste de Premier minstre, mais de notre côté nous ne pouvons qu’espérer. Car, nous ne pouvons rien faire sur ce plan", a poursuivi le diplomate chilien
José Miguel Insulza et le numéro deux de l’OEA, Albert Ramdin sont présents à Antigua où les leaders de la CARICOM, très préoccupés, se penchent sur l’interminable crise politique haïtienne à côté de certains thèmes à caractère domestique ou régional.
Interrogée sur la récente désignation de Michèle Pierre-Louis pour succéder au Premier ministre, Jacques-Edouard Alexis, démissionnaire depuis le vote de la motion de censure du Sénat, le 12 avril, le patron de l’organisation hémisphérique a déclaré "c’est une femme très solide, elle a une grande force de carctère et pourrait faire un excellent Premier ministre, mais cette décision appartient exclusivement à Haïti".
"La constitution haïtienne est très claire à ce sujet, le Président propose, mais il revient au Parlement d’accepter son choix", a conclu M. Insulza.
Hati fait partie des quinze pays membres de la CARICOM. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5123
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 4 juillet 2008
L’OEA et la CARICOM préoccupées par la persistance de la crise en Haïti
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