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lundi 7 juillet 2008

Le destin de Michèle Pierre-Louis entre les mains des Députés

Le Premier ministre désigné, qui a remis tôt vendredi ses pièces à la Chambre basse, aurait impressionné les membres du CPP lors d’une rencontre au Palais National
vendredi 4 juillet 2008,
Radio Kiskeya

Comme prévu, le Premier ministre désigné, Michèle Duvivier Pierre-Louis, a fait vendredi le dépôt de ses pièces à la Chambre des Députés dans le cadre de la première étape du processus de ratification de sa candidature.
Arrivée très tôt dans la matinée, elle a remis au président du bureau, Pierre Eric Jean-Jacques, un lot de documents comprenant notamment son acte de naissance, ceux de ses parents et grands-parents, ses titres de propriété, son attestation de résidence, sa carte d’identification nationale et son acte de mariage.
Estimant qu’elle est allée au-delà des conditions d’éligibilité au poste de chef de gouvernement, la candidate a indiqué dans une brève déclaration qu’elle attendait désormais le "verdict de la constitution". Elle semblait attendre avec sérénité le rapport de la commission spéciale de ratification chargée de l’examen de son dossier ainsi que le vote de l’assemblée qui s’en suivra.
Pour sa part, le président de la Chambre basse a donné l’assurance que les sept membres de la commission spéciale de ratification disposeront de tous les moyens nécessaires afin de pouvoir travailler dans les meilleures conditions. Très favorable à la désignation de Michèle Pierre-Louis, Pierre Eric Jean-Jacques a déjà mis au point son argumentation : au pouvoir, les femmes font preuve d’une plus grande "sensibilité sociale" que les hommes.
Au Palais National (siège de la Présidence) où elle prenait part, dans la journée, à une séance de travail qui réunissait le Président René Préval et les membres de la Concertation parlementaire progressiste (CPP), Mme Pierre-Louis aurait fait forte impression sur les représentants du bloc majoritaire à la Chambre basse. Deux d’entre eux, Jean Marcel Lumérant (Grand-Goâve, ouest) et Ronald Larêche (Carice-Mont Organisé, nord-est) ont affirmé qu’après avoir entendu la candidate, ils ont compris que le pays était sur le point d’avoir un autre chef de gouvernement, contrairement au scénario enregistré précédemment avec les candidats malheureux Ericq Pierre et Robert "Bob" Manuel.
Lumérant en a profité pour préciser que le CPP n’a jamais été le fossoyeur des prétendants à la succession de Jacques-Edouard Alexis, mais de préférence une une force politique très attachée à l’application de l’article 157 de la constitution définissant les conditions d’éligibilité.
Depuis le vote de censure infligé, le 12 avril dernier, par le Sénat au Premier ministre sortant, au milieu d’une violente tempête sociale contre la faim et la vie chère, Haïti est privée d’un gouvernement légitime. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article5126

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