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dimanche 27 juillet 2008

La séance de ratification du PM désigné, mercredi au plus tard, selon le président du Sénat

Kelly Bastien souhaite un compromis politique pour faciliter la mise en place d’un nouveau gouvernement alors que la CPP s’oppose ouvertement au maintien de l’OPL au ministère de l’éducation nationale
vendredi 25 juillet 2008,
Radio Kiskeya

Le président du Sénat, Kelly Bastien, s’est donné jusqu’à mercredi prochain (30 juillet) pour la tenue de la séance de ratification du Premier ministre désigné, Michèle Pierre-Louis, donnant ainsi une ultime opportunité de trouver un compromis aux protagonistes des discussions engagées sur la présence ou non des partis politiques dans le prochain gouvernement.
Rappelant que le rapport de la commission spéciale de ratification ayant analysé les pièces de la candidate est disponible depuis mercredi, M. Bastien a prévenu que la séance cruciale tant redoutée ne pouvait être reportée indéfiniment.
Le parlementaire, qui s’exprimait vendredi lors d’une conférence de presse, s’est toutefois montré confiant quant à la volonté du Président René Préval de trouver une issue heureuse aux négociations politiques qui achoppent sur les positions opposées de deux blocs parlementaires. Se voulant conciliant, Kelly Bastien affirme comprendre à la fois la détermination du Bloc des neuf au Sénat d’obtenir l’intégration des formations politiques dans le futur cabinet, mais aussi l’attitude du chef de l’Etat vis-à-vis de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), le bloc majoritaire à la Chambre basse, qui a épousé un point de vue contraire.
Dans l’ensemble favorable à la formation d’un gouvernement de coalition, le président du Sénat croit toutefois nécessaire l’élaboration d’un code d’éthique appelé à empêcher le détournement des fonds publics au profit des partis politiques à l’occasion des prochaines Sénatoriales partielles.
Pour sa part, le Sénateur Youri Latortue (LAAA/Artibonite, nord) a estimé que le Président Préval n’avait d’autre choix que d’entreprendre la formation d’un gouvernement inclusif car, son parti n’est pas majoritaire au Parlement. "Même s’il est un élu national jouissant de la légitimité populaire, le chef de l’Etat doit respecter le principe démocratique selon lequel le Premier ministre tire sa légitimité du Parlement", a affirmé Latortue qui invite M. Préval à dégager une majoritaire parlementaire capable d’assurer la ratification de son Premier ministre désigné et, le cas échéant, le soutien nécessaire à l’action de son gouvernement.
Du côté de la CPP. le coordonnateur Lucas Saint-Vil et l’un de ses collègues, le Député Féquière Julien, ont nié toute velleité du bloc parlementaire majoritaire d’empêcher que des partis politiques soient associés à la formation de la prochaine équipe gouvernementale. Apportant un démenti formel à des propos tenus jeudi par le Sénateur Evallières Beauplan, à l’issue d’une rencontre du Bloc des neuf avec René Préval et Michèle Pierre-Louis, les deux CPPistes ont renouvelé l’attachement de leur groupe à la promotion des institutions démocratiques.
Cependant, l’un des fers de lance de la CPP, le Député Delouis Félix, a révélé vendredi sur les ondes d’une station de la capitale que son bloc voulait obtenir coûte que coûte le départ de l’OPL du ministère de l’éducation nationale. Dans le gouvernement sortant du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, censuré depuis le 12 avril par le Sénat, ce portefeuille a été attribué à Gabriel Bien-Aimé de l’Organisation du peuple en lutte. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5169

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