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mardi 15 juillet 2008

Edmonde Supplice Beauzile estime que le chef de l’état est l’un des responsables de la crise
La sénatrice Emonde Supplice Beauzile (Fusion) affirme que le chef de l’état a sa part de responsabilité dans la lenteur du processus de formation d’un nouveau gouvernement.

Elle ne regrette pas le vote de censure du gouvernement de Jacques Edouard Alexis le 12 avril 2008 estimant avoir joué sa partition pour répondre aux attentes de la population. " Je travaille pour le peuple ", lance t-elle s’insurgeant contre toute allusion entre la misère du peuple et les émoluments des parlementaires.
De nombreux spécialistes critiquent les parlementaires qui mettent beaucoup de temps à présenter les rapports sur le dossier des premiers ministres désignés, soulignant que ces élus ne se sentent pas concernés par la détérioration de la situation économique résultant de la crise.
Edmonde Supplice Beauzile croit que le chef de l’état est tout aussi responsable de l’enlisement du processus de formation d’un nouveau gouvernement. Il en veut pour preuve les 30 jours utilisés par le chef de l’état dans le cadre des consultations avant la désignation de Ericq Pierre au poste de premier ministre." La chambre basse a dit non aux deux premiers choix du chef de l’état je regrette mais c’est le jeu démocratique ", dit-elle se referant aux rejets des choix d’Ericq Pierre et de Robert Manuel.
La sénatrice de la Fusion admet que le vide politique entraîne de graves conséquences sur l’économie nationale parce que les décideurs politiques jouent un grand rôle dans le vie de la nation.Interrogée sur le processus actuel, Edmonde Supplice Beauzile soutient que le chef de l’état a mis beaucoup de temps pour designer une personne qui en plus pose problème. " Est –ce qu’il ne sait pas qu’il y avait ce type de problème", dit-elle faisant référence au débat sur la moralité de Michèle Duvivier Pierre Louis." Pendant deux ans on ne peut pas dire qu’on a pu faire des choses positives avec le président Préval, il doit se rattraper on ne peut pas jouer avec un pays ce n’est pas comme diriger une boutique ou une boulangerie", ajoute Mme Beauzile

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