Les casques bleus de son pays ne seraient pas non plus impliqués dans la violation des droits humains, a affirmé le Président brésilien après son passage à Port-au-Prince
Samedi 31 mai 2008
Radio Kiskeya
Le Président brésilien Luiz Inàcio Lula da Silva a nié, après sa brève visite mercredi en Haïti, tout projet de Brasilia de "mettre le pays sous tutelle" et s’est inscrit en faux contre l’implication présumée de militaires brésiliens dans des violations des droits humains en Haïti, rapporte samedi le quotidien brésilien Folha de Sao Paulo.
Le chef de l’Etat a précisé qu’il n’a jamais été dans l’intention du Brésil de "placer Haïti sous sa tutelle" depuis le début du déploiement en 2004 de ses troupes au sein de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
"J’avais dit la première fois où j’étais allé en Haïti, en 2004, que le Brésil resterait là-bas tant que les autorités haïtiennes le souhaiteraient. Le maintien de nos soldats dépend donc seulement de la volonté du Président Préval", a déclaré Lula en réponse à certaines critiques notamment des altermondialistes brésiliens contre l’engagement militaire de leur pays en Haïti.
Accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, dont les ministres des affaires étrangères, Celso Amorim et de la défense, Nelson Jobim, le dirigeant sud-américain avait assisté aux côtés de son homologue haïtien, Préval, à la signature de six protocoles d’accord consacrant le renforcement de la coopération technique entre Port-au-Prince et Brasilia.
Avec le contingent le plus important, 1.200 casques bleus, le Brésil est à la tête des troupes onusiennes composées de 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5069
Commentaires :
Et pourquoi pas ?
Pourquoi a-t-on peur de ce mot ?
Comment définit-on une mise sous tutelle ?
Quelle est la part d’autonomie réelle et effective qui reste encore à Haïti ?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 1 juin 2008
Lula rejette toute "mise sous tuelle d’Haïti" par le Brésil
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