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samedi 14 juin 2008

Le Président René Préval Tentative pour désamorcer la bombe

La subvention clandestine de produits pétroliers ne tient plus, le chef de l'Etat entame des consultations avec les secteurs de la vie nationale. Dernières en date, la presse et les syndicats de transport. Entre les lignes, les prix vont augmenter.
Empêtrées depuis plus de trois mois dans une affaire de subvention clandestine de produits pétroliers dans un contexte d'escalade des prix sur le marché mondial, les autorités étatiques haïtiennes, tentent de désamorcer la bombe pétrolière et fournir des éléments de réponses en ce qui a trait à la relance de la production nationale agricole.

Le président de la République René Préval et quelques uns des ministres démissionnaires se sont entretenus, vendredi 13 juin, au palais présidentiel, avec la presse et le secteur syndical du transport.Le président de la république ainsi que les ministres démissionnaires des Affaires Sociales et du Travail, Gérald Germain et de l'Economie et des Finances, Daniel Dorsainvil, le secrétaire d'Etat à l'agriculture, Joanas Gué, ne savent pas par où commencer pour annoncer que la subvention des produits pétroliers est insupportable. Sans le dire, on a vite compris que les prix réels vont être appliqués dans les prochains jours. Le Nouvelliste s'interrogeait depuis plus d'une semaine sur les limites de cette subvention.

René Préval confie en plus qu'entre 40 et 50 % du riz importé et subventionné par l'Etat haïtien ces derniers mois, sont consommés en République dominicaine. Il a même raconté que des bateaux en transit se permettent de faire le plein en Haïti en raison du bas prix du pétrole raffiné dans le pays.

Comme prévu, le gouvernement ne peut plus supporter les coûts de la subvention des produits pétroliers et crie au secours. Après les entrepreneurs, les étudiants, les religieux ..., ils ont consulté la presse et les syndicats du transport.

Les analystes sont quasiment unamimes à reconnaitre que les prix du pétrole ne vont pas baisser. La firme d'analyse Goldman Sachs a même prévu un baril de brut à 200 dollars dans une année. Ce vendredi, les prix du pétrole rebondissaient de quatre dollars après l'annonce d'une nouvelle chute des stocks de brut aux Etats-Unis et dans la foulée du tableau très haussier sur l'offre et la demande de pétrole brossé par un groupe pétrolier.

Les cours du baril de pétrole ont terminé la semaine en baisse ce vendredi à New York sur des spéculationsrelatives à une hausse de la production de l'Arabie saoudite et un redressement du dollar, monnaie dans laquelle est vendu le brut. Sur le New York Merchantile Exhange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet a fini la séance à 134,86 dollars, en baisse de 1,88 dollar par rapport à son cours de clôture de la veille, selon l'AFPAprès 26 jours de réflexions avec tous les secteurs de la vie nationale, le chef de l'Etat pense que le moment est venu pour délivrer le message. En conséquence, les prix à la pompe vont augmenter, les pressions sociales également.
Dieudonné Joachim

Commentaires:
Serait-ce un appel au secours... Pour l'histoire du riz c'est une vraie honte que le Président témoigne son impuyissance et son incapacité d'asseoir l'autorité de l'état.
Au secours la MINSUTAH!

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