Google

mercredi 19 mars 2008

Le kidnapping au menu d’une rencontre entre des responsables de la sécurité publique et une commission parlementaire

Trois des membres du conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), le ministre de la justice, René Magloire, le secrétaire d’état à la sécurité publique, Luc Eucher Joseph et le directeur général de la Police, Mario Andrésol se sont entretenus hier avec les membres de la commission sécurité de la chambre basse.
Le renforcement du dispositif sécuritaire, le renforcement du Centre de Renseignements et d’opération (CRO) et l’octroi de plus de matériels aux forces de l’ordre figurent au nombre des mesures annoncées par les responsables de la sécurité publique lors de cette rencontre de plus de 5 heures consacrée à la lutte contre le kidnapping.
A l’issue de la rencontre le chef de la police a invité les citoyens à collaborer avec les forces de l’ordre afin de faciliter le démantèlement des gangs de criminels. Selon M. Andrésol 55 cas d’enlèvement ont été recensés depuis le début de l’année, soulignant que 21 bandits ont été appréhendés et 13 otages libérés dans le cadre des opérations policières.
Depuis juillet 2005 plus de 500 policiers, dont certains impliqués dans des actes d’enlèvement, ont été révoqués dans le cadre de la politique d’épuration de l’institution policière a martelé M. Andrésol.
Le ministre de la justice, René Magloire, affirme que les autorités entendent renforcer le dispositif sécuritaire en place précisant qu’on ne peut pas résoudre le problème du jour au lendemain. M. Magloire fait remarquer qu’une vingtaine de dossiers de kidnapping ont abouti à des condamnations au cours de ces derniers mois.
Pour sa part, le vice président de la commission sécurité de la chambre basse, Steven Benoît, regrette que des informations précises n’ont pas été fournies par les responsables de la sécurité publique lors de cette rencontre.
Tout en soulignant que 530 personnes impliquées dans des actes d’enlèvement ont été appréhendées depuis 2005, il fait remarquer que les autorités n’étaient pas en mesure de dire combien de criminels ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité.
Le député Benoît réclame des procès médiatisés contre des chefs de gangs appréhendés et s’interroge sur la lenteur de l’appareil judiciaire.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13588

Aucun commentaire: