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samedi 29 mars 2008

Jacques-Edouard Alexis sollicite 4 milliards de dollars pour la lutte contre le pauvreté et le narcotrafic en Haïti

Le Premier ministre lance à Washington un appel à une aide internationale supplémentaire de deux milliards de dollars en faveur du pays au cours des trois prochaines années
vendredi 28 mars 2008,
Radio Kiskeya

Le Premier ministre haïtien, Jacques-Edouard Alexis, a estimé vendredi à Washington à 4 milliards de dollars les fonds dont le pays aura besoin d’ici à 2011 afin de commencer à jeter les bases du développement et de poursuivre la lutte contre le narcotrafic, rapportent plusieurs agences de presse.
S’exprimant lors d’une conférence de presse au siège de l’OEA dans le cadre d’une tournée de promotion de la prochaine conférence des bailleurs prévue à Port-au-Prince, le chef du gouvernement a rappelé que les donateurs avaient déjà accordé la moitié de l’enveloppe, soit deux milliards, selon l’AFP.
Les représentants des pays et institutions partenaires d’Haïti se réuniront le 25 avril afin de trouver les deux milliards supplémentaires nécessaires à l’implémentation de la politique de l’administration Préval/Alexis.
Haïti n’est "ni consommateur de drogue ni producteur" mais le pays est "victime d’un commerce (...) qui s’effectue dans la région", a martelé le Premier ministre qui s’exprimait devant le Conseil permanent de l’Organisation des Etats américains, une instance composée des ambassadeurs des 34 pays membres.
Il est "inacceptable pour un pays aussi pauvre que le nôtre" de dépenser autant d’argent pour lutter contre le trafic de drogue, a poursuivi Jacques-Edouard Alexis. Il en a profité pour solliciter le soutien de l’OEA au montage financier que son gouvernement présentera à la communauté internationale au cours de la conférence du mois prochain.
L’aide internationale est "en nette augmentation par rapport à ce qu’elle était il y a 5 ou 6 ans" mais, "nous avons besoin de plus d’argent, c’est très clair", a souligné M. Alexis avant d’ajouter que "la création d’emplois par des investissements massifs constitue le défi le plus crucial à régler". spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4869

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