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samedi 29 mars 2008

Affaire Jean Dominique : Rudolph Boulos a répondu, via ses avocats, à un questionnaire du juge d’instruction en charge du dossier

Boulos n’a pas démissionné comme sénateur, réaffirme un de ses avocats
samedi 29 mars 2008,
Radio Kiskeya

Rudolph Boulos a transmis vendredi, via ses avocats, ses réponses à un questionnaire que lui avait soumis le juge d’instruction Friztner Fils-Aimé en charge du dossier de l’affaire Jean Dominique/Jean Claude Louissaint, a appris Radio Kiskeya de sources judiciaires.
Le juge avait décidé d’appliquer une telle procédure avant la séance du mardi 18 mars au Sénat, date du départ de Rudolph Boulos, en raison du statut alors non contesté de sénateur de ce dernier. Ce faisant, il se référait au précédent historique constitué par une démarche similaire suivie à l’endroit de plusieurs sénateurs de la République lors du procès de la Consolidation, en 1904.
Me Samuel Madistin, l’un des avocats de Boulos, a confirmé la transmission des informations au juge d’instruction. Interrogé sur un éventuel changement d’attitude de ce dernier compte tenu du fait que, officiellement, Rudolph Boulos n’est plus considéré comme sénateur, l’avocat a répondu que, d’une part, le magistrat n’est pas juge d’une telle matière ; d’autre part, son client n’a pas démissionné comme sénateur de la République.
La comparution physique de Rudolph Boulos au Cabinet d’Instruction a été maintes fois réclamée par le journaliste Guyler C. Delva, président de la Commission de journalistes formée avec l’appui du gouvernement Préval/Alexis en vue d’appuyer les enquêtes sur les cas de journalistes assassinés. C’est également lui qui a, le premier, agité la question de la nationalité étrangère de l’élu du Nord-Est et de la Fusion des sociaux démocrates haïtiens. Il a tout aussi bien mené campagne en faveur de sa destitution, avant d’être supplanté dans cette démarche par le troisième sénateur du Sud, Gabriel Fortuné (élu sous la bannière de l’Union).
De nombreux individus, dont certains réputés proches de l’ancien président Aristide, avaient été inculpés et incarcérés dans le cadre des précédentes instructions de l’affaire Jean Dominique. La plupart d’entre eux ont été libérés au cours de la première année du second mandat présidentiel de René Préval. D’autres, qui avaient pu s’évader de prison dans des circonstances diverses, notamment lors de la transition, sont encore en cavale.
Le 3 avril prochain ramènera le 8ème anniversaire de l’assassinat du directeur de Radio Haïti Inter, Jean Léopold Dominique et du gardien de cette station, Jean Claude Louissaint. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4870

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