Jean Pierre Rodrigue Mathieu, recteur et fondateur de l'Université Royale d'Haïti est une nouvelle fois monté au créneau. Dans une conférence de presse donnée ce mercredi dans les locaux de cette institution au Petit Séminaire Collège Saint Martial, il a dénoncé le mutisme des responsables du Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP) concernant une ordonnance en faveur de l'université émise par le tribunal des référés.« L'Université Royale d'Haïti a un statut légal. L'ordonnance en date du 26 octobre 2006 le prouve. Les questions d'octroi de licence de fonctionnement aux institutions supérieures et universitaires d'enseignement ne relèvent qu'exclusivement du Ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports et du département des ressources humaines du MSPP », a-t-il avancé.En août 2004, le MSSP avait fait sortir un communiqué interdisant le fonctionnement de quelques universités dont l'Université Royale d'Haïti. Par cette décision, les étudiants en médecine de cette école ne pouvaient plus effectuer leur internat dans les hôpitaux publics. Au terme d'un procès contre l'Etat haïtien, les responsables de cette institution avaient obtenu gain de cause. Cependant, l'application de cette mesure reste toujours lettre morte.Créée en 1990, l'Université Royale d'Haïti a été reconnue par le Ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports contrairement aux autres institutions privées possédant une faculté de médecine, qui ont eu la reconnaissance du MSPP. De 1997 à 2003, 39 étudiants ont décroché leur diplôme en médecine à en croire M. Mathieu.Toujours selon M. Mathieu, à l'heure actuelle, 11 étudiants de l'université font leur internat à l'hôpital Bernard Mevs et à l'hôpital adventiste de Diquini.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52932&PubDate=2008-01-10
YOu kesyon: Konbyen inivèsite ki gen nen nan figi yo ke yo lovri anayiti?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 10 janvier 2008
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1 commentaire:
L'URH doit reprendre son envole. Nous sollicitons l'aide des grandes têtes, des intellectuels, des entreprises, des ONG;universités/universitaires locales et internationales à encourager, faire grimper l'intelligence, la positivité, des idées nouvelles pour un monde meilleur.
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