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mercredi 4 juillet 2007

Libération du père Wilder Jean-Baptiste après quatre jours de séquestration

Une forte rançon encaissée par les ravisseurs
mardi 3 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Le père Wilder Jean-Baptiste du diocèse des Gonaïves a été libéré contre rançon mardi matin à Port-au-Prince quatre jours après son enlèvement dans la nuit de vendredi à samedi, a appris Radio Kiskeya de sources policières.
Une forte rançon, dont le montant n’est pas précisé, a été versée par la famille du religieux suite à d’intenses négociations avec les ravisseurs.
On ignorait quelques heures après sa libération l’état de santé de l’ex-otage.
Le père Jean-Baptiste avait été intercepté par des individus armés dans le quartier de Turgeau (centre-est de la capitale) alors qu’il circulait au volant d’une jeep Tracker de couleur rouge immatriculée AA02250. La police avait retrouvé le véhicule non loin du marché Salomon (centre).
Selon les autorités policières, le prêtre était rentré à Port-au-Prince en vue de célébrer le mariage de son frère. Ce grave incident a entraîné le report de la cérémonie nuptiale.
Par ailleurs, aucune information n’était disponible sur le sort d’une femme kidnappée samedi dernier à Fontamara 27 prolongé (banlieue sud).
Face à la réapparition des enlèvements crapuleux, la police réaffirme sa détermination à rétablir totalement la sécurité et à neutraliser les bandits issus de gangs de plus en plus mobiles.
Des dizaines de présumés kidnappeurs ont été appréhendés ces derniers mois. Parmi eux, Miller Jean Elie dit "Ti Elie ou Moïse" et Pierre Léger considérés comme deux des bourreaux ayant enlevé, violé, torturé et assassiné sauvagement une étudiante de 20 ans, Farah Natcha Kerby Dessources, en novembre 2006. Les deux hommes sont incarcérés depuis la semaine dernière.
Wilder Jean-Baptiste n’est pas le premier représentant de l’église catholique haïtienne à avoir subi la loi du kidnapping. En juillet 2006, un prêtre salvadorien de la congrégation des Franciscains, César Humberto Flores, et un aspirant de nationalité haïtienne avaient été séquestrés à Cité Soleil, le plus grand bidonville du pays situé au nord de Port-au-Prince.
Des dizaines de missionnaires haïtiens, américains, canadiens et français notamment ont été aussi victimes de rapt. Mais, certains de leurs ravisseurs arrêtés en Haïti et remis au FBI sont promis à de très longs séjours dans les prisons américaines. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3821

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