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mercredi 4 juillet 2007

Haïti, Cuba et la République Dominicaine vont créer le"corridor biologique" de la Caraïbe

Une initiative sans précédent pour sauver la biodiversité en danger de la région
mardi 3 juillet 2007,
Radio Kiskeya

Les autorités haïtiennes, cubaines et dominicaines doivent parapher le 10 juillet prochain un protocole d’accord en vue de créer dans la Caraïbe un "corridor biologique" destiné à préserver la diversité de la région, ont annoncé mardi à La Havane les médias cubains.
Selon l’agence d’Etat Agencia de Informaciòn Nacional (AIN), cette initiative sans précédent impliquera des accords de coopération en faveur du développement de la technologie nécessaire à la conservation et à la revalorisation des espaces naturels.
La cérémonie de signature de l’accord tripartite se déroulera à Puerto Escondido, une localité dominicaine située à la frontière avec Haïti, a indiqué le directeur de la division Amérique latine et Caraïbes du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Le haut fonctionnaire onusien avait participé la semaine dernière à Santo Domingo au 5e Forum sur la lutte contre la désertification et la sécheresse en Afrique, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Plus de 750 délégués venus de 23 pays avaient pris part aux travaux de ce forum consacré aux changements climatiques. Haïti était représentée par son ministre de l’environnement, Jean-Marie Claude Germain.
A l’ouverture de la conférence, le vice-président dominicain Rafael Alburquerque avait appelé à l’approfondissement des actions entreprises en vue de diminuer les effets de la sécheresse en République Dominicaine. "Ce phénomène affecte 70% du territoire national et a des répercussions négatives sur la vie de cinq millions de dominicains", avait averti M. Alburquerque.
Des trois nations engagées dans le nouveau partenariat pour la protection de la biodiversité caribéenne, Haïti est la plus menacée. Victime d’une désertification accélérée, le pays fait face aussi à une pollution galopante et croule sous les déchets plastiques tandis que les principales agglomérations, bidonvillisées, ne sont pas à l’abri d’une catastrophe majeure. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3781

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