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vendredi 16 mars 2007

Signature d’une série d’accords de coopération entre des universités haïtiennes et dominicaines

Des conventions interétatiques également annoncées
vendredi 16 mars 2007,
Radio Kiskeya

Des universités haïtiennes et dominicaines privées et publiques ont paraphé jeudi soir au Palais National de Santo Domingo (siège de la Présidence) neuf accords de coopération en vue de promouvoir la production de connaissances, la coopération technique entre les deux pays et des interventions dans l’orientation de leurs politiques publiques.
Sous la présidence des dirigeants haïtien René Préval et dominicain Leonel Fernàndez, les accords ont été signés pour la partie haïtienne par l’Université d’Etat d’Haïti (UEH), l’Université Notre-Dame d’Haïti (UNDH), l’Université Quisqueya (UNIQ) et Aide et Action Internationales, un organisme de développement ayant son siège en France.
Côté dominicain, les signataires sont l’Université Autonome de Santo Domingo (UASD), l’Université Catholique Madre y Maestra (PUCMM), l’Université Ibéroaméricaine (UNIBE), l’Institut Technologique de Santo Domingo (INTEC), APEC-UNAPEC et Interamericana (UNICA).
Le recteur Pierre-Marie Paquiot a paraphé les documents au nom de l’UEH tandis que Mgr Pierre-André Dumas représentait l’UNDH, Jacky Lumarque l’UNIQ et Marcel Montette l’organisme basé en France.
Parmi les représentants des institutions universitaires dominicaines se trouvait Mgr Agripino Nùñez Collado, recteur de l’Université pontificale catholique Madre y Maestra (PUCMM).
Au cours de la même cérémonie, quatre conventions en matière d’éducation de base, supérieure et de jeunesse ont été signées par les ministres haïtiens de l’éducation nationale Gabriel Bien-Aimé et de la jeunesse et des sports, Fritz Bélizaire ainsi que leurs homologues dominicains, respectivement Ligia Amada Melo, Alejandrina Germàn et Manuel Crespo.
Ces différents accords, conclus en marge du sommet régional sur la drogue, visent à favoriser le maintien et le développement de relations d’amitié, de compréhension et de coopération entre Haïti et la République Dominicaine dans le cadre de la promotion du développement durable dans les deux pays. spp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3355

Commentaires :
Notre langue créole nous offre des possibilités d’expression d’une force qui n’a d’égale que la force de l’idée que nous voulons transmettre. « Aprè you tan se you lot » traduit justement le constat de l’effet changeant du temps sur les mentalité et les comportements. Dans les années 80, l’étudiant haïtien qui s’aventurait dans les salles des universités dominicaines était vu comme un moins que rien par ces paires haïtiennes surtout si suivait des cours dans une des multiples facultés de médecine des universités dominicaines. En fait pour les étudiants de la faculté de médecine de l’université d’état d’Haïti, ceci ne représentait qu’un artifice pour contourner les difficultés intrinsèques de l’école de médecine d’Haïti érigées en véritable obstacle infranchissable à cause de nos faibles capacités intellectuelles.
Bien entendu nous avions eu du mal à faire comprendre que dans un pays ou il existe un système de santé d’une capacité d’une performance supérieure au notre, il était inconcevable que les cursus des dominicains soient mauvais comparés à ceux des haïtiens.
Après 1986, pour plusieurs raisons les médecins haïtiens établis en Haïti, ceux qui avaient pris l’habitude de nous dénigrer on commencé à envoyer en catimini leurs progénitures de l’autre côté de la frontière.
Aujourd’hui, en 2007, le nombre de médecins haïtiens en formation en République Dominicaine dépasse de plusieurs coudées le numerus clausus de toutes les universités haïtiennes réunies.
Aucun esprit revanchard nous a jamais animé pendant ces années. Nous avons su pardonner parce qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient.
Aujourd’hui nous sommes heureux que nos jeunes compatriotes aient pu laisser de côté toute sorte de préjugé produit des ces réflexions morbides et lugubres pour aller chercher la ou il est possible de le trouver le pain de l’instruction.

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