Google

lundi 3 octobre 2011

Steven Benoit passe à l'opposition

Le sénateur Steven Benoit critique vertement les quatre mois de Michel Joseph Martelly au pouvoir et dénonce la légèreté avec laquelle l'ex-chanteur traite certains dossiers. Evoquant à titre d'exemple, l'intention du président de la république de publier les résultats des élections législatives pour seulement deux des quatre circonscriptions en difficulté et non représentées au parlement, le premier sénateur de l'Ouest croit que les affaires de l'Etat sont très mal gérées par l'equipe de Martelly.
« Le président Martelly ne peut et ne pourra jamais remplacer le CEP ni ne doit décider de choisir quel député est digne de représenter la population de ces communes » a insisté Steven Benoit d'un ton ferme.
Le dossier de la CIRH et le retrait de la Minustah, sont parmi les anomalies soulevées par le parlementaires.
« Le président avait mené campagne contre la CIRH et avait même déploré le gaspillage de 4 milliards de dollar ; voila qu'aujourd'hui monsieur Martelly est en train de faire l'éloge de cette structure et souhaite même un renouvellement de son mandat », déplore l'élu de l'Ouest.
Monsieur Benoit a fait remarquer que le sénat a voté une résolution demandant un retrait progressif et ordonné de la Minustah, alors que monsieur Martelly n'a pas mentionné cette décision lors de son intervention à la tribune de l'ONU.
Par ailleurs, le sénateur de l'Ouest se montre très virulent par rapport au fond national d'éducation (FNE) mis en place par la présidence en vue de rendre effective la scolarisation universelle. Le parlementaire rappelle que ce fond devrait faire objet d'une loi.
Steven Benoit qui affirme sans ambages son opposition contre le pouvoir en place, critique également les décisions prises par Michel Martelly de nommer des directeurs généraux en l'absence d'un nouveau gouvernement.
GA/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19636
Commentaire:
Euh! Il était ou avant notre jeune et brillant sénateur de la République. C'est de toutes les façons plus facile de se mettre aux côtés de ceux qui critiquent  que d'avoir à justifier son utilité à travers d'actions concrètes inhérentes à ses fonctions!

Aucun commentaire: