Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 5 septembre 2011
Le chef des Casques bleus uruguayens congédié
Agence France-Presse
04/09/2011 22h19
MONTEVIDEO - Le chef du bataillon uruguayen des Casques bleus de l'ONU en Haïti a été démis de ses fonctions après la divulgation sur internet d'une vidéo montrant le viol présumé d'un jeune Haïtien par quatre soldats uruguayens, a annoncé dimanche le ministère de la Défense.
Dans un communiqué, le ministère a également indiqué qu'un «conseil de discipline» se tiendrait en Haïti dans la cadre de la mission de stabilisation de l'ONU (Minustah) et que les préparatifs étaient en cours pour le rapatriement des cinq militaires impliqués dans les faits.
Le ministère n'a pas fait état du nom du chef de la mission uruguayenne, issu de la Marine.
«La Marine entend aller au-delà de la seule vidéo et établir s'il y a eu d'autres manquements» dans la conduite des militaires, a déclaré sur une radio locale son porte-parole, Sergio Bique, qui a promis «les peines les plus sévères et les plus rigoureuses prévues» par le réglement militaire si les militaires sont jugés coupables.
Selon des images prises à l'aide d'un téléphone portable et diffusées sur internet, quatre soldats du bataillon de l'Uruguay de l'ONU --qui compte 900 hommes-- auraient participé au viol d'un jeune Haïtien, âgé de 18 ans.
Le juge haïtien Paul Tarte a ouvert vendredi une enquête sur le viol présumé du jeune homme.
«J'ai reçu le commandant du bataillon des soldats de l'Uruguay, Fernando Perez. Il m'a assuré que les soldats ont été placés à l'isolement et avaient été transférés à Port-au-Prince», avait déclaré ce magistrat.
«Si les faits sont avérés, les auteurs devront être traduits en justice», a réagi un porte-parole de l'ONU, Kieran Dwyer.
«Les Nations unis prônent la tolérance zéro en matière d'abus sexuels. Nous prenons ces accusations très au sérieux», a-t-il ajouté.
Des voix se sont élevées en Haïti pour demander le retrait total du bataillon uruguayen.
http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2011/09/20110904-221912.html
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