CARACAS - Une vingtaine de Vénézuéliens de retour d'un mariage en République dominicaine ont contracté le choléra, mais ils ont été isolés pour empêcher la propagation de cette maladie contagieuse qui a fait près de 4.000 morts en Haïti, a annoncé mercredi le gouvernement vénézuélien. "Nous avons des cas suspects et des cas positifs de choléra dans le pays. La population doit rester calme car tous les cas que nous avons sont des personnes qui ont assisté à une réunion de famille en République dominicaine", a annoncé mercredi la ministre de la Santé Eugenia Sader.
Selon Mme Sader, au moins 21 Vénézuéliens ont été hospitalisés à Caracas, après avoir présenté des symptômes du choléra, confirmés ou probables.
En outre, 12 Vénézuéliens contaminés par le bacille se trouvent en République dominicaine, où un premier cas mortel de la maladie a été confirmé dimanche.
Quatre autres personnes ayant assisté au mariage et présentant des symptômes de la maladie se sont rendus à Madrid, Boston (Etats-Unis) et Mexico, mais "ils sont pris en charge en ce moment", a-t-elle assuré.
La République dominicaine, qui a recensé jusqu'ici 238 cas de choléra, partage une frontière poreuse avec Haïti, où la maladie a fait près de 4.000 morts depuis la mi-octobre et infecté 194.000 personnes, selon le dernier bilan communiqué mi-janvier par le ministère haïtien de la Santé.
Les deux pays se partagent l'île caribéenne d'Hispaniola, située à un millier de kilomètres des côtes vénézuéliennes.
La République dominicaine assure que la propagation du choléra sur son sol est "maîtrisée" et Mme Sader considère également comme "faible" le risque d'une épidémie au Venezuela.
"Nous pouvons être tranquilles. Nous avons un excellent réseau d'eau potable et la seule chose que nous demandons est que tout le monde prenne les mesures de précautions adaptées", a-t-elle déclaré.
Elle a notamment appelé les quelque 400 personnes ayant assisté au mariage à se rendre dans un centre de santé pour éviter toute contagion et a enjoint le reste de la population à observer des mesures simples (se laver les mains, laver les aliments, faire attention aux déchets organiques).
"C'est dans les prochaines 24 à 48 heures, que nous éviterons l'émergence de cas autochtones", a-t-elle estimé.
Le président vénézuélien Hugo Chavez a pour sa part annoncé que les systèmes public et privé de santé travaillaient ensemble pour éviter la propagation de la maladie.
Fin octobre, le Venezuela avait mis en place un plan de "vigilance épidémiologique", prévoyant notamment un suivi des voyageurs en provenance d'Haïti, pour éviter la propagation sur son territoire de l'épidémie de choléra qui venait d'éclater dans ce pays.
(©AFP / 26 janvier 2011 23h33)
http://www.romandie.com/infos/news2/110126223319.cjqyb4z4.asp
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 27 janvier 2011
Venezuela: premiers malades du choléra, de retour de République dominicaine
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