Seuls 20 % des personnes ayant fui la région métropolitaine au lendemain du violent séisme sont demeurés dans les villes de province. Les statistiques publiées par le Fonds des Nations Unies pour la Population (Fnuap) témoignent du retour d'une grande majorité des 1.3 millions de déplacés du séisme. La peur des répliques et la destruction de plus de 200 000 maisons avaient poussé de nombreuses personnes à trouver refuge auprès de leurs proches dans les régions non affectées notamment l'Artibonite et la Grand Anse.
Le représentant résident de la Fnuap en Haïti, Igor Bosc, invite les autorités à prendre compte des déplacés notamment dans l'élaboration de politiques publiques, d'aménagement du territoire et de réponse humanitaire. La Fnuap considère comme des migrants temporaires les 20 % de déplacés résidant toujours dans les villes de province.
Les déplacés sont regroupés dans des camps d'hébergement non loin de leur zone de résidence. M. Bosc préfère utiliser le terme site d'hébergement et attire l'attention sur la nécessité pour que les déplacés aient accès aux service sociaux de base.
Les principales raisons évoquées par les déplacés pour revenir à Port-au-Prince sont l'emploi, la famille et l'éducation. L'enquête permet également de constater une diminution de la scolarisation pour la tranche d'age 5 à 24 ans.
Le représentant résident du Fnuap préconise la décentralisation des services publics et de l'aide humanitaire afin d'encourager les familles à opter pour les villes de province. Il estime également que l'aménagement du territoire permettra le développement de centres urbains en dehors de la capitale.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18336
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 13 octobre 2010
Une enquête confirme le retour des déplacés dans leur zone de résidence
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