Les deux hommes se sont rencontrés jeudi à New York alors que le chanteur de hip-hop, qui avait qualifié le Président de "Lucifer" au lendemain de son éviction de la course électorale, dément tout retrait de la vie politique et croit même pouvoir jouer un rôle dans les prochaines présidentielles
Plusieurs semaines après l’avoir traité de "Lucifer" et principal responsable de son exclusion de la course à la présidence d’Haïti, le rappeur international Wyclef Jean a semblé s’être réconcilié jeudi à New York avec le Président René Préval qui lui a rendu hommage en l’invitant à se tenir à ses côtés, lors d’une session spéciale sur Haïti du Clinton Global Iniative, la fondation de l’ex-Président américain Bill Clinton, envoyé spécial de l’ONU pour Haïti.
Selon le Miami Herald, la star n’a fait aucune déclaration alors que dans un message reçu à Radio Kiskeya le même jour elle dément les informations faisant état de sa décision "d’abandonner la vie politique" pour se consacrer exclusivement à sa carrière artistique.
Pour leur première rencontre depuis l’échec de la candidature de Jean, écarté de la course électorale pour déficit de résidence en Haïti, René Préval a salué le rôle de l’artiste dans la défense de la cause de son pays natal et appelé les bailleurs de fonds à respecter leurs engagements, avant son intervention vendredi à l’assemblée générale de l’ONU.
"Il a rendu Haïti visible à travers le monde, même avant le tremblement de terre. Il porte son pays dans son cœur. C’est pourquoi, j’ai fait de lui un ambassadeur de bonne volonté", a répété du haut d’un podium le Président, entouré de Wyclef Jean et du Dr Jean William Pape, directeur des centres Gheskio.
La vedette du hip-hop s’est contentée d’esquisser un sourire, sans faire la moindre déclaration.
M. Jean, qui avait diabolisé Préval et le Conseil électoral provisoire, s’est présenté dans son message audio de jeudi comme "à la fois un artiste et un leader politique", semblable aux deux faces d’une même médaille.
Qualifiant de manœuvres intéressées des "forces anti-changement" les rumeurs sur son retrait de la scène politique, le musicien a promis de continuer à lutter en faveur de l’amélioration des conditions d’existence du peuple haïtien. A ses partisans, particulièrement aux jeunes, il a promis l’annonce prochaine d’éventuelles consignes de vote en faveur d’un candidat qui "partagerait sa vision" et accepterait, dit-il, qu’il "participe à la direction du pays". spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7076
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 24 septembre 2010
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