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mardi 14 septembre 2010

Des élections libres et crédibles avec les partis, prédit le président du CEP

Ecartant d’un revers de main les récriminations des partis abstentionnistes contre l’ulilisation non autorisée de leurs emblèmes, Gaillot Dorsinvil se félicite de l’avancement du processus électoral lundi 13 septembre 2010, Radio Kiskeya
Le président du Conseil électoral provisoire, Gaillot Dorsinvil, a réitéré lundi la volonté de l’institution de tenir des élections transparentes et démocratiques en dehors de toute "manipulation politique des résultats", au moment où est lancée une phase cruciale du processus électoral, la formation des bureaux de vote.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Dorsinvil s’est félicité du bon déroulement jusque là des préparatifs en précisant que des conseillers électoraux se trouvaient lundi en province à la tête de plusieurs missions destinées à former les BV.
Tous les 66 partis politiques qui s’étaient fait enregistrer en vue de leur participation aux présidentielles et législatives du 28 novembre seront associés à la mise en place des bureaux dont ils feront partie
Le jour du scrutin, les partis et plateformes politiques dirigeront les bureaux de vote, a souligné Gaillot Dorsinvil qui a, une fois de plus, tenté de dissiper les inquiétudes sur l’intention qu’on prête au CEP de vouloir orienter les élections au profit du parti officiel INITE.



Réagissant aux questions des journalistes relatives aux mises en garde répétées de plusieurs partis de l’opposition contre l’utilisation de leurs noms et emblèmes sur les bulletins de vote, le président de l’organisme électoral affirme qu’en vertu de l’article 104 de la loi électorale ils ne sont pas habilités à ordonner des retraits de candidature. Alors que la polémique enfle avec les protestations en cascade des formations politiques abstentionnistes, Dorsinvil répète, ce qu’avait dit avant lui le directeur général du CEP, Pierre-Louis Opont, que seuls les candidats peuvent se retirer de la course électorale.
A ce propos, une dizaine de prétendants ont signifié au CEP leur décision de ne pas prendre part aux législatives de novembre. Cependant, leur requête ne sera pas prise en compte parce que le délai imparti n’a pas été respecté, explique le patron de l’institution électorale, présent seul, comme à l’ordinaire, devant la presse.
Sur le financement de l’ensemble du processus électoral, les conseillers électoraux n’ont aucun souci à se faire. Tous les bailleurs de fond internationaux entendent respecter les engagements auxquels ils ont souscrit.
Quant aux partis politiques engagés dans la course désireux de bénéficier du financement public disponible, ils sont invités à adresser au Conseil électoral provisoire une lettre conforme aux exigences multiples de la loi électorale.
Enfin, s’agissant des propagandes électorales qui fleurissent sur les murs de la capitale et des villes de province, Gaillot Dorsinvil exhorte la justice à sévir contre les partis responsables de l’inscription de ces graffitis.
Outre la Présidence de la république, 11 sièges au Sénat et 99 à la Chambre basse seront en jeu lors du scrutin du 28 novembre qui risque d’être controversé. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7039

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