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jeudi 11 mars 2010

Après les casques bleus, les casques rouges?

«Les catastrophes naturelles ne cessent de se multiplier et les victimes sont de plus en plus nombreuses. Nous devons doter les humanitaires d'un chef d'orchestre pour coordonner leurs actions et les rendre plus efficace. Si nous n'avons pas retenu les leçons du Tsunami ou même celles de Katrina, j'ai l'espoir que l'on retienne celles d'Haïti.
Malgré la mobilisation sans précédent de l'aide internationale, force est de constater que par manque d'organisation et de coordination, nous avons perdu de trop nombreuses vies humaines» déclare Madame Nicole Guedj présidente de la Fondation Casques rouges et militante des droits de l'homme qui plaide inlassablement pour garantir le droit au secours à tous les citoyens du monde.
«Le président haïtien, René Preval, avec lequel j'ai co-signé un «Appel pour des Casques rouges à l'ONU», l'a très bien expliqué. Haïti n'était pas prêt à recevoir une telle mobilisation. Avec les Casques rouges que je préconise, nous disposerions d'un État major, à l'échelle de l'ONU, pour identifier les besoins et mutualiser les ressources disponibles, en amont. J'imagine aussi des centres régionaux, sur chaque continent, pour écrire des schémas directeurs d'intervention, destinés à harmoniser les procédures. Et en situation d'urgence, une force opérationnelle d'appoint serait acheminée pour évaluer la situation et coordonner les secours. C'est précisément ce qui à fait défaut en Haïti»
Aujourd'hui, tout le monde s'accorde à dire que l'aide internationale doit être régulée et organisée en situation de catastrophe naturelle. En Haïti, nous avons pu compter sur les Américains qui, fort heureusement, ont joué le rôle des Casques rouges en coordonnant l'action humanitaire. Mais je le répète, nous avons besoin d'une force 100% humanitaire et totalement neutre.
La Fondation Casques rouge travaille également à la conception d'outils technologiques innovants pour faciliter l'action humanitaire. Nous avons déjà réalisé Emergesat, un conteneur de télécommunications par satellites, en partenariat avec Thales Alenia Space et le Centre national d'études spatiales. Ce conteneur a été envoyé dans le premier avion français en partance pour Port-au-Prince. Aujourd'hui, il est utilisé par l'ensemble des équipes françaises présentes à la résidence de l'Ambassadeur de France et plus de 20 000 communications ont déjà été établies. Nous développons également un moteur de recherche pour retrouver les victimes de catastrophes naturelles. Ce projet a été sélectionné dans le cadre de l'Appel «Web innovant» lancé par le gouvernement français et nous le réalisons avec Google et des start-up franciliennes.
N/ radio Métropole Haïti

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