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vendredi 2 octobre 2009

On dénonce l’augmentation alarmante du trafic d’enfants haïtiens vers la République Dominicaine.-

Santiago (R. Dominicaine), 30 sep (EFE).-  Les autorités dominicaines et  des  institutions non gouvernementales  et  de la société civile ont dénoncé ce jour « l'augmentation alarmante du trafic d'enfants d'origine haïtienne dans l  e pays particulièrement  à Santiago (Nord), ces trois dernières semaines.

Le procureur du tribunal des d'enfants et d'adolescents des deux sexes et de Santiago, Antia Beato, a qualifié de « préoccupant »  la grande quantité de mineurs d'origine haïtienne  qui parcourent les rue de cette ville en mendiant , cirant des chaussures et nettoyant les pare-brises des voitures.

La fonctionnaire  a expliqué à l'agence de presse EFE que la loi qui a crée le Code du Mineur en République Dominicaine est un système destiné à la protection du droit et que dans ce cas doivent intervenir  le Procureur général, la direction de Migration et le Conseil nationale de l'enfance (CONANI) (Pour les sigles en espagnol).

Selon Madame Beato, il correspond à la direction de Migration établir le statut migratoire de ces enfants des deux sexes d'origine haïtienne et à CONANI de les insérer dans le système scolaire.

Cependant, il revient au Ministère Public selon la Maître  la responsabilité de déterminer  s'il existe des adultes entrain de s'enrichir en exploitant ces mineurs.

« Nous notre devoir c'est de garantir les droits fondamentaux des enfants sans tenir compte de leur nationalité, sans les persécuter. Déterminer leur situation de légalité dans le pays est la tâche de « Migration », a insisté Beato. De son côté, la Coordinatrice du programme éducatif  de l'institution Action de Rue de Santiago, Bentodima Jiménez, a déclaré à EFE que cette entité offre assistance à plus de 35 enfants haïtiens qui déambulent les rues de la ville de Santiago y courent beaucoup de risques.

Selon Jiménez, les mineurs sont transportés vers la République Dominicaine par des gens rares qui les jettent dans les rues sans tenir compte des risques auxquels ils encourent.  En outre, elle a reconnu que le travail avec les mineurs haïtiens est beaucoup plus difficile, à cause de leurs difficultés à apprendre la langue, s'insérer dans la société, parce qu'ils ne peuvent pas compter sur le soutien des parents.

De son côté, le père Jésuite Regino Martinez, Coordonateur de Solidarité Frontalière et du Service Jésuite pour les réfugiés et les immigrants a qualifié d'inhumain le trafic des personnes.

Une source de Migration de la zone Nord à déclaré à l'agence EFE que le problème des enfants et adolescents haïtiens objets du trafic à partir de leur pays  vers les régions du Nord de la République Dominicaine « est quelque chose qui ne finit jamais ».

Selon ce qu'il a souligné, son institution entre 15 et 22 mineurs haïtiens par jour, mais la nuit arrivent plus d'une centaine, incluant ceux-là même qui ont été renvoyés dans leur pays.

La République Dominicaine a annoncé hier que ses militaires renforceront la frontière avec Haïti pour éviter la massive immigration d'Haïtiens sans papiers, la contrebande et autres délits de droit commun dans al zone frontalière.

http://www.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=169709



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