Google

lundi 18 mai 2009

Leonel Fernández reclame un place pour Haiti au sein de la Communauté Iberoamericaine.



Leonel Fernández reclame un place pour Haiti au sein de la Communauté Iberoamericaine.

Madrid, (EFE).- Le président Leonel Fernandez de la République Dominicaine a sollcité aujourd’hui en Espagne que la République d’Haïti soit incorporée à la communauté Ibéro-Américaine et a reconnu comme le grand défi pour son pays et pour toute l’Amérique Latine entrer dans le capitalisme moderne global et tirer profit de ses opportunités. »

Leonel Fernandez accompagné de son épouse réalise une visite offcielle en Espagne ou il est reçu aujourd’hui par les rois Juan Carlos et Sofia.

Durant son intervention au cours du forum Ibero Americain qu’organisent la Casa de America et l’agence EFE, le président dominicain à réclamé que sa voisine Haïti soit incorporée à la communauté Iberoaméricaine comme un « acte de réparation historique »

0 l’occasion des bicentenaires de l’indépendance, Fernandez traça le parcours réalisé par l’Amérique Latine depuis lors pour atteindre au cours du vingtième siècle sa propre transition de « régimes autoritaires » jusqu’à la qualité de la démocratie actuelle.

Il existe maintenant « un critère généralisé en Amérique latine qui veut que la politique soit soumise à l'état de droit », il a affirmé, pour souligner que dans la région « l'existence d'un système démocratique n'est pas en danger». Le problème fondamental, a –t-il dit, est de caractère économique et social, « la pauvreté et l'inégalité sociale, peuvent seulement être résolues avec un système économique prospère.

Il a soutenu que « le populisme a joué son rôle historique mais est arrivé à son épuisement », et bien que l'économie de marché « ait corrigé » certains de ses excès, un équilibre est « plus approprié », sans que disparaisse le rôle « indispensable pour corriger » de l'État.

Pour Fernández le défi est « comment s’intégre la chaîne nationale de valeur », investir dans « formation de capital humain » avec l'incorporation des nouvelles technologies et avec « une stratégie nationale d'intégration sur les marchés internationaux ». Il a rappelé que 70 pour cent du commerce de son pays se fait avec les Etats-Unis, et il a dit qu'il faut chercher aussi des voies de diversification avec des liens avec l'Espagne, l'Europe et l'Asie.

Il a affirmé que sa visite à l'Espagne « n'est pas pour quémander » mais pour « partager », et il a souligné des secteurs d'intérêt mutuel comme l'énergie - éolienne, solaire ou celui des télécommunications.

Sur les répercussions de la crise économique mondiale dans son pays, il a dit que le Plan National de Compétitivité est encore valable. La République dominicaine est passée d’ue croissance à un taux annuel de moyenne de de 8.5% « à un taux de 1 pour cent dontnousnous sentons très heureux». Toutefois, il a dit Fernández, « la projection est que nous puissions atteindre 4 pour cent en 2009 ».

Dans le secteur touristique, il y eut une diminution en ce qui concerne nos espérances, mais le flux a été maintenu ».

Suite à la grippe A, Fernández a affirmé que « nous regrettons beaucoup la situation pour le Mexique, mais République dominicaine a reçu d'une certaine manière les touristes qui allaient au Mexique dont une partie a été déviée vers le pays ». « On prouve ici que le malheur des uns fait le bonheur des autres

Évidemment, ce n’est pas ce que nous souhaitons. Nous aimerions un monde plus stable et bénéfique pour tous ", il a ajouté.

Sur l'immigration, avec un grand nombre d'émigrants aux USA et dans des pays comme l'Espagne, Fernández a dit que « le plus important c’est de maintenir le lien, le sens de la dominicanidad, le flux bi-directionnel ».

EN ce qui concerne la réforme de la Constitution on prévoit que les émigrants comptent des représentants au sein du Parlement, et dans le cas de l'Espagne il y aurait deux députés, un pour Madrid et un autre pour Barcelone, a-t-il indiqué.

Les transferts d’argent dépassent les 3.500 millions de dollars par an, un peu plus du 12 ou 13 pour cent du PIB de République dominicaine, dont la majeure partie vient des Etats-Unis. L'Espagne, qui occupe la deuxième place dans ces envois, représenterait entre les 3 et 4 pour cent, a ajouté Leonel Fernández. EFE

http://www.hoy.com.do/el-mundo/2009/5/18/278051/Leonel-Fernandez-reclama-un-lugar-para-Haiti-en-la-Comunidad-Iberoamericana


Aucun commentaire: