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jeudi 19 février 2009

Le président du Sénat prévoit une faible participation aux sénatoriales d’avril


Kelly Bastien reste favorable à la poursuite des efforts en vue de l’inclusion de Fanmi Lavalas dans le processus électoral, en dépit du mot d’ordre de son leader, Aristide

mercredi 18 février 2009, Radio Kiskeya

Le président du Sénat, Kelly Bastien, a prédit mercredi une faible participation populaire aux prochaines sénatoriales partielles en raison de la détérioration de la situation socioéconomique du peuple haïtien doublée de l’enjeu relativement important du scrutin. L’élu de Lespwa, la plate-forme au pouvoir, estime que les électeurs potentiels sont, dans leur majorité, démotivés parce que le gouvernement n’a pas su mettre en place une politique capable de soulager les graves souffrances de la population confrontée à l’extrême pauvreté. Tout en faisant valoir son devoir de réserve sur la conduite du processus électoral afin de ne pas influencer les décisions du Conseil électoral provisoire, le Sénateur Bastien a, une nouvelle fois, souhaité que Fanmi Lavalas bénéficie d’un certain délai pour pouvoir juguler ses dissensions internes qui empêchent sa participation au scrutin du 19 avril. Il a néanmoins jugé qu’Aristide, leader à vie du parti, réfugié depuis 2004 en Afrique du Sud, s’était prononcé contre la présence des siens dans le processus électoral. Le numéro un du Sénat se dit, par ailleurs, favorable à l’adoption de toutes les mesures susceptibles de faciliter la tenue à la date prévue du premier tour des législatives. Il rappelle que ces élections organisées en vue de renouveler le tiers du Sénat sont d’une importance cruciale pour le bon fonctionnement de l’assemblée déjà amputée de douze de ses 30 membres depuis de nombreux mois. Lundi, le CEP a confirmé l’exclusion du parti du Jean-Bertrand Aristide des sénatoriales après avoir vainement tenté d’obtenir des branches rivales ouvertement opposées un mandat légitime autorisant l’inscription des candidats. Diversement appréciée dans la classe politique, cette décision commence à provoquer une levée de boucliers chez les lavalassiens qui, pour certains, rejettent la responsabilité de la mise à l’écart de leur parti à la fois sur l’institution électorale et le Président René Préval. Outré, le Sénateur Yvon Buissereth a, d’ores et déjà, annoncé son intention de s’opposer à la validation des pouvoirs des futurs élus qui seront issus du scrutin du 19 avril. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5696

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