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lundi 2 février 2009

Des interrogations sur la proposition haïtienne au sommet de l'AEC Des associations oeuvrant dans le domaine de la protection de l'environnement auraient été tenues à l'écart du processus d'élaboration de la proposition haïtienne au sommet de l'Association des Etats de la Caraïbe (AEC).Tout en qualifiant de malheureux l'attitude du ministère de l'environnement, l'un des responsables de la Fondation Seguin, Yves André Wainright, fait remarquer qu'en raison de l'ampleur des défis l'implication de la société civile est indispensable. " Nous avons appris dans les medias qu'il était question de changement climatique et de protection de la mer des caraïbes", déplore M. Wainright signalant que le gouvernement haïtien n'a pas la crédibilité pour mobiliser les ressources financières nécessaires pour faire face à ces défis. " Quand les autorités voudront changer de cap et impulser un changement réel au pays nous serons à leur coté", a martelé M. Wainright. Cette mise au point est intervenue alors que le ministre haïtien des affaires étrangères, Alrich Nicolas, avait évoqué une éventuelle implication des organisations œuvrant dans le secteur de l'environnement dans l'élaboration de la proposition haïtienne au sommet de l'AEC.Tout en soulignant que le sommet n'était pas ouvert aux associations, M. Nicolas soutient qu'à travers les ministères de l'environnement et de l'intérieur, qui ont eu une présence importante dans la conduite de la conférence, ces organisations ont été contactées. Par ailleurs, d'autres thèmes tels la migration et le trafic de la drogue ont été également traités par les participants au sommet de l'AEC. " Ces thèmes ont été traités lors des rencontres bilatérales formelles", explique M. Nicolas faisant remarquer que la présidence colombienne entend accorder une plus grande attention à ces dossiers.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14714
HRV commente :
Il sera toujours très difficile de comprendre les motivations réelles du mécontentement de ce représentant du secteur privé à cause d’une exclusion dans la gestion des problèmes environnementaux des organisations qui justement œuvrent dans ce domaine.
L’alibi du manque de crédibilité du gouvernement n’est pas assez fort. C’est sans doute juste mais ce n’est pas correct. Le secteur privé, à travers les ONG ne disposent pas de plus de crédibilité que les instances officielles.
Depuis de nombreuses années, des bailleurs de fonds ont shunté les gouvernements établis en Haïti pour travailler et fiancer des projets à travers les ONG. Aujourd’hui les ONG sont innombrables. Elles sont gérées dans la grande majorité des cas par des proches des leaders et des partis politiques. Une manière d’être et dans le zig et dans le zag. Histoire de ne pas rater le beurre et l’argent du beurre. Pour reprendre un refrain de chez nous « yo nankè yo nan koral »
Nous ne pouvons pas admettre que cette politique ait porté des fruits bénis pour l’ensemble du pays.

La société civile doit elle aussi jouer son rôle pour forcer à atteindre cette crédibilité nécessaire au développement du pays.
L’accès au pouvoir n’est pas interdit à ceux qui aujourd’hui ont un bon projet pour la nation. Un gouvernement crédible est l’apanage de tous.
Que la société civile s’engage de façon solide en sachant que la donne a changé et a beaucoup évolué ces derniers temps. Pour que le pouvoir revienne aux plus capables pour la réconciliation de toute la famille haïtienne et que les ennemis du pays soient déclarés définitivement hors jeu.

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