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mercredi 7 janvier 2009

Les Haïtiens qui occupaient l’église de Dajabon rapatriés vers Haïti

Auteur : D. Tejada y Galan, El Nacional
Près de 470 citoyens haïtiens qui avaient occupé l’église Notre Dame du Rosaire de Dajabon, ont abandonné le temple religieux et furent rapatriés après un accord avec les autorités, pendant que le directeur général du service d’immigration a dénoncé que seulement 30 d’entre eux disposaient d’un permis légal leur permettant de travailler en République Dominicaine.
Les haïtiens furent escoltés jusqu’à la frontière par le personnel de Migration, du Corps Spécialisé de Sécurité Frontalière, de l’Armée Nationale, en compagnie du procureur de la République de Dajabon, Juan Casillas Solis et du Père Regino Martinez.
Le directeur de Migration, José Aníbal Sanz Jiminián a souligné que les haïtiens qui ont occupé le temple ont profité des facilités ddu marché binational qui se réalise le lundi et le vendredi à Dajabon pour essayer de s’introduire ilégalement dans le pays.
Cependant, le president du Conseil National des Frontières, Radhamés Batista, a averti que le père Regino Martínez pourrait être soumis à l’action de la justice pour allégation de trafic de sans papiers en plein jour et sous les yeux de la société.
Le fonctionnaire comprend que le religieux ne peut pas se cacher derrière sa soutane pour violer les lois qui régissent la migration de la République Dominicaine, et a rappelé que personne n’est au-dessus de la loi et quoiqu’l n’y ait pas de règlement pour faire appliquer la Loi mIgratoire, celle-ci s’applique toute seule dans les cas similaires a celui qui vient de se produire à Dajabon.
De son côté, le Major general Sanz Jiminián a affirmé que les haïtiens rapatriés allaient être disséminés sur tout le territoire national dans des fermes, des exploitations agricoles et dans des constructions diverses.
Il a ajouté que pour cela, 10 unités d’autobus avaient été préparés, et il a spécifié qu’il ne s’agissait pas seulement de ces 500 haïtiens mais encore des centaiens d’haïtiens qui étaient en attente de cette répartition, avec l’aide biene netendu du père Regino Martinez.
Il insista sur le fait que les 500 haïtien ilégaux qui occupèrent l’église sont arrivés à Dajabon enpetits groupes, pénétrant l’enceinte du temple catholique avec l’aide supposée du religieux, qui après participa dans les négociations pour leur sortie du pays.
Le nouvel accord établit que des 450 citoyens haïtiens qui se retrouvaient réfugiés dans l’église, 75 furent autorisés à rester dans le pays, tandis que les 375 restants furent rapatriés jusqu’à ce qu’ils remplissent les conditions imposées par le bureau de Migration.
Les autorités ont expliqué que quelques us des cartes des haïtiens autoirsés à rester dans le pays avaient expiré depuis 2007 et aout 2008 comme c’était le cas pour les citoyennes haïtiennes Enonis Pierre, Marginia Dutreville et Elnè Tosmen.
E déguerpissement s’est produit après une réunion avec le père Regino mArtinez et des membres de l’Association des Travailleurs Agricoles Haïtien du NordOuest durant laquellele sous directeur de Migration de la zone Nord, Juan Isidro Pérez, promit que l’organisme procedera à l’émission de cartes aux haïtiens qui occupèrent l’église mais pour ce faire ils devraient retourner en Haïti. Le Fonctioinnaire de Migration a expliqué qu’il se fera accompagner d’une équipe qui s’occupera de remettre le document mais quand il y aura des entrepreneurs agricoles à les prendre en charge.
Cependant, le directeur de Cesfront, le Major-Général Santo Domingo Suero, a expliqué au père Régino que le plus important était d’apporter des solutions au conflit d’une façon harmonieuse et que le mieux c’était le retour volontaire des haïtiens vers Haïti parceque si on permettait de rester en République Dominicaine l’année prochaine ils seraient cinq ou 10 milles à occuper l’église.
Le prêtre catholique a manifesté un désaccord avec le délogement, mais expliqua qu’il l’a accepté pour éviter qu’ils ne fussent chassés violemment du centre religieux.
Le président de l’Association des Travailleurs Agricoles Haïtiens, Henel Pautin, a admis que beaucoup de citoyens haïtiens qui travaillent dans les fermes sont des sans papiers, mais il a invoqué leur condiction de père de famille avec des responsabilités et demanda une opportunité pour pouvoir continuer leur travail.
Cependant, le subdirecteur de Migration a demandé qu’ils regagnent avant tout leur pays et que les présidents des associations prépareront par la suite, une liste avec les noms des haïtiens qui travaillent effectivement dans les exploitations agricoles pour leur remettre des cartes de façon à pouvoir rentrer en République Dominicaine sans aucun inconvénient. Durant l’opération de délogement, les autorités ont détenu aussi des haïtiens qui ont montré des cartes provisoires de la Direction de Migration, ils ont été conduits en autobus vers des destinations qui n’ont pas été spécifiées. Les cartes d’un autre groupe laissé en liberté bénéficient de la garantie de l’Association Solidarité du Nord d’Ouest, mais aussi expiré depuis 2007.
Sur cette situation, le président de la Junte Centrale Electorale, docteur Julio Cesar Castaños Guzman, a réfuté hier la proposition du père Martinez d’émettre des carte d’identité et de donner une amnistie à des milliers de citoyens haïtiens qui travaillent depuis de nombreuses années dans des exploitations agricoles dominicaines.
http://www.elnacional.com.do/nacional/2009/1/6/3910/Repatrian-haitianos-ocuparon-iglesia

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