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lundi 29 décembre 2008

Décès subit de Réginald Vorbe, PDG de la plus importante firme haïtienne de construction

La « Vorbe et Fils » en charge de nombreux chantiers de routes à travers le pays
Dimanche 28 décembre 2008,
Radio Kiskeya
L’ingénieur Réginald Vorbe (62 ans), Président directeur général de la plus importante firme haïtienne de construction, la Vorbe et Fils Construction S.A. (V&F), est décédé dimanche matin à Port-au-Prince d’une crise cardiaque, a appris Radio Kiskeya de source proche de sa famille.
Transporté d’urgence à l’hôpital suite à un malaise, M. Vorbe a succombé quelques minutes après son admission.
Père de deux enfants, Réginald Jr et Stéphane, et 5 fois grand-père, Réginald Vorbe était le cadet d’une nombreuse famille de 11 frères et sœurs. Avec son frère aîné, Jean Marie, il dirigeait aussi la Société Générale d’Energie S.A. (SOGENER), qui détient d’importants contrats de vente d’électricité à la compagnie nationale Electricité d’Haïti (EDH).
« Il était le modérateur et le sage de la tribu », a confié, ému, un de ses frères, Mino, en référence au nombre de personnes constituant cette famille et au rôle particulier qu’il y jouait. « Nous ne savons pas qui va maintenant lui succéder dans cette tâche », a-t-il ajouté, soulignant que « rien ne laissait présager un tel désastre ».
« Modeste, mais dynamique, foncièrement haïtien et patriote, Réginald n’a investi qu’en Haïti », a confié son frère éploré, joint au téléphone par Radio Kiskeya. Il ne fut cependant membre d’aucune association patronale. « Confiants dans le relèvement du pays, le défunt et toute la famille ont toujours investi discrètement dans le social », a-t-il ajouté.
Réginald Vorbe a ainsi activement contribué à des œuvres à Port Salut (Sud) où il a vécu un certain temps. « Il laisse également un bilan non négligeable dans le domaine des sports et du football en particulier, qu’il a toujours soutenus. Il en fut de même pour les arts et la musique », indique Mino.
Aux côtés de certaines autres firmes haïtiennes et étrangères, dominicaines pour la plupart, la « Vorbe & Fils » exécute actuellement de nombreux contrats de construction et de réfection de routes et de ponts à travers le pays. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5546

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cette dépêche a attiré notre attention sur la problématique d’un homme de 62 ans qui est victime d’un infarctus et qui est mort quelques minutes après. Dans la littérature médicale il existe bien des cas d’infarctus fulgurant. Mais quand un homme présente un tel problème on a du mal à croire qu’il s’agit de cas d’infarctus fulgurant.
Aujourd’hui les possibilités thérapeutiques sont valables et peuvent s’exécuter rapidement dans un centre bien équipé avec des équipes bien entraînées.
Les bourgeois, les riches hommes d’affaires haïtiens paient des assurances pour pouvoir se faire soigner à l’étranger : Miami, Cuba, Saint Domingue. Ils pensent toujours qu’ils auront le temps de prendre un avion privé et laisser le pays. Cette réflexion explique pourquoi le secteur privé n’investit jamais dans la création d’un centre hospitalier privé digne de ce nom avec un plateau technique valable.
Monsieur Vorbe n’a donc pas eu le temps de prendre un avion privé pour soigner son infarctus. Personne du milieu financièrement puissant en Haïti fera le nécessaire pour pallier à ce genre de situation qui peut se répéter plusieurs fois.