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samedi 29 novembre 2008

La traque des bandits va s’intensifier, selon le directeur général de la PNH

Aucune preuve de vie du policier kidnappé en octobre, reconnaît Mario Andrésol directement impliqué dans des patrouilles nocturnes
vendredi 28 novembre 2008,
Radio Kiskeya
Le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol, a donné vendredi l’assurance que des dispositions ont été prises en vue de contrecarrer toute résurgence du banditisme à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Dans cette optique, le contrôle des véhicules circulant sur les principaux axes routiers du pays constitue un élément fondamental de la stratégie de renforcement de la sécurité publique. Le commandant en chef de la PNH, qui s’exprimait à la Primature en marge d’une cérémonie de remise de véhicules au corps des pompiers, annonce pour les prochains jours une séance de travail avec les syndicats du transport public sur ce dossier.
Parlant de l’enlèvement, depuis plus d’un mois, d’un inspecteur de police, sans être en mesure de confirmer quoi que ce soit, M. Andrésol n’a pas écarté l’hypothèse de son décès. Il a tenu à souligner que plusieurs arrestations ont été effectuées dans le cadre de l’enquête ouverte sur ce kidnapping.
Depuis deux semaines, le haut commandement de la Police Nationale supervise les patrouilles nocturnes à travers la capitale divisée en cinq grandes zones d’opération. Vendredi soir, Mario Andrésol devait personnellement participer à ce déploiement qui vise à combattre le banditisme, remonter le moral des policiers et matérialiser le concept de police communautaire à partir d’un contact direct avec la population, a appris Radio Kiskeya auprès de l’État-Major de l’institution policière.
Divers actes criminels, dont des enlèvements crapuleux, ont été enregistrés ces dernières semaines à Port-au-Prince. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5455
HRV commente:
Aux grands maux, les grands remèdes. La détermination des forces de l’ordre à reprendre le contrôle de la situation doit se manifester en action et non en parole et en discours de circonstances.
Le problème et sa complexité a été décliné dans tous les temps et dans tous les modes. De la parole aux actes.
Il est bruit que bon nombre de bandits qui pullulent les rues actuellement ont été relâchés récemment quand le autorité judiciaires ont soulevé le prétexte de la surpopulation carcérale. Le spectre de la prison ne fait plus peur aux bandits. Ils connaissent les maillons faibles du système et avec leurs butins ils passent à travers avec la complicité des administrateurs de notre justice.
Il faut savoir si on va protéger les citoyens ou si on va appliquer une loi boiteuse et défaillante. LA société aspire à ce qu’il y ait plus « d’échanges de tirs »…

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