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samedi 29 novembre 2008

Interpellation : Le président du Sénat propose la date du 9 décembre

Pas encore de réaction officielle du gouvernement face au danger qui guette son ministre des finances, Daniel Dorsainvil
vendredi 28 novembre 2008,
Radio Kiskeya
Le président du Sénat Kelly Bastien a proposé vendredi le mardi 9 décembre pour la tenue de la séance d’interpellation du ministre de l’économie et des finances, Daniel Dorsainvil.
Des parlementaires, issus dans leur grande majorité de la plateforme au pouvoir Lespwa, ont introduit jeudi avec succès une demande d’interpellation du ministre qui, selon eux, devrait logiquement faire les frais de l’échec de sa politique économique.
Tout en évitant de commenter les motivations de ses collègues, le Sénateur Bastien a déclaré que le 9 décembre lui semblait idéal compte tenu du chronogramme d’activités de la Chambre haute et des déplacements des élus dans leurs départements respectifs.
Du côté du gouvernement, aucune réaction à l’interpellation du titulaire de l’économie et des finances n’a été encore enregistrée. Contacté par Radio Kiskeya, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin, s’est dérobé, arguant que l’Exécutif n’était pas informé de la décision du Sénat.
A contrario, plusieurs Députés membres de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), le bloc majoritaire à la Chambre basse, ont vivement applaudi l’initiative des Sénateurs. Ils estiment que la gestion de M. Dorsainvil n’a fait que conduire l’économie haïtienne à la faillite ces trois dernières années, période au cours de laquelle le FMI et la banque Mondiale ont, pourtant, régulièrement salué les performances du gouvernement dans ce secteur.
En poste depuis le retour au pouvoir du Président René Préval en 2006, Daniel Dorsainvil est réputé proche du chef de l’Etat. Cependant, la vague de contestation qui s’abat sur lui aujourd’hui est principalement alimentée par le Sénateur Jean Hector Ananacis qui entretient lui aussi d’étroites relations avec M. Préval.
Selon la constitution haïtienne, toute interpellation doit se solder par un vote de confiance ou de censure. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5456

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