Google

jeudi 30 octobre 2008

Clifford Larose plaide pour la définition d’une politique criminelle

L’ancien directeur de l’Apena, Clifford Larose, attire l’attention des autorités sur la nécessité de définir une politique criminelle en Haïti. "Les responsables sont en train d’errer dans leur approche parce qu’ils ne sont pas des professionnels" lance M. Larose pour qui la surpopulation carcérale doit être traitée au même titre que la détention préventive prolongée." Haïti est l’un des rares pays ne disposant pas d’une politique criminelle", assure M. Larose.
Faisant remarquer que la population carcérale a doublé au cours des 4 dernières années, M. Larose estime que la surpopulation carcérale devrait être l’un des premiers soucis des autorités. Ce criminologue et spécialiste en science pénitentiaire, qui a dirigé l’Apena pendant 6 ans, critique l’amateurisme de ses successeurs et plaide pour l’intégration de techniciens dans la gestion du système carcéral.Le système carcéral haïtien est passé de 1 500 détenus en 1995 à 8 272 détenus en octobre 2008. Selon M. Larose ces statistiques prouvent une hausse de la criminalité en Haïti.
Entre autres remarques, Clifford Larose soutient que l’utilisation de téléphones cellulaires par les détenus représente un danger pour les agents pénitentiaires. " Des chefs de gangs gardant un contact étroit avec leurs complices ont pu assassiner plusieurs agents pénitentiaires ", révèle M. Larose qui attire également l’attention sur les conséquences de la promiscuité au Pénitencier national. " Outre la transmission de maladie, certains auteurs d’infraction mineure risquent de se transformer en criminels à la faveur d’échanges avec des criminels notoires", argue t-il mettant l’accent sur la nécessité de réaliser des études de macro et micro criminologie, d’étiologie et de praxéologie criminelle.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14261
HRV commente:
Une approche très technique de ce criminologue notoire qui a dirigé l’APENA pendant six ans et surtout pendant la présidence de Jean Bertrand Aristide.
Nous avons eu la curiosité de voir l’étendue de l’œuvre de cet expert à la tête de l’administration pénitentiaire.
Notre recherche sur Google nous a informé sur ses démêlées avec la justice dominicaine avec en toile de fonds un conflit ouvert avec l’ancien Consul de Barahona Monsieur Harry Joseph.
Ah! Nous avons appris aussi qu’il résidait à Santo Domingo dans le quartier d’Arroyo Hondo. Un des quartiers traditionnellement très chics de la capitale dominicaine.
En fin de compte nous ne pouvons établir aucune nette différence entre l’administration de l’APENA par un expert en criminologie et celle des amateurs actuels.
En dehors de cela, les références des statistiques utilisées ici rentre dans le cadre de la « Tautologie évidente »…

Aucun commentaire: