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jeudi 18 septembre 2008

Un organisme de droits humains rend l’Etat responsable de la gravité de la situation

Un organisme de droits humains rend l’Etat responsable de la gravité de la situation
mercredi 17 septembre 2008
P-au-P, 17 sept. 08 [AlterPresse] --- La commission nationale épiscopale de l’église catholique romaine, Justice et Paix (JILAP), assimile les récents dégâts, enregistrés dans le pays à la suite des ouragans en série de l’été 2008, à l’irresponsabilité et à la négligence des autorités qui n’ont rien fait pour prévenir les désastres naturels.
« Ce sont les populations les plus pauvres qui ont toujours payé les conséquences de la négligence et de la mauvaise gestion de nos décideurs », stigmatise Jocelyne Colas, une des responsables de Justice et Paix.
Les quatre derniers ouragans et tempêtes tropicales (Fay, Gustav, Hanna et Ike), qui ont frappé Haïti entre le 16 août et le 7 septembre 2008, laissent derrière eux des morts, des disparus et des dégâts matériels considérables.
Jocelyne Colas, qui dit ne pas disposer de chiffres sur les pertes enregistrées au cours de ces cyclones, demande aux autorités étatiques de prendre les mesures nécessaires pour réhabiliter les victimes et éviter de nouvelles catastrophes au pays.
« Les récents événements tragiques survenus dans le pays montrent qu’aucun projet de réhabilitation n’a été exécuté dans les zones frappées par des cyclones », estime Justice et Paix.
JILAP recommande, en ce sens, l’ouverture d’une enquête sur les fonctionnaires haïtiens et responsables d’organisations non gouvernementales, qui disposaient de fonds pour la réhabilitation, notamment de la ville des Gonaïves (à 171 km au nord de la capitale), dévastée, le 18 septembre 2004, par la tempête Jeanne.
Le cyclone de 2004 avait fait près de 3 mille morts et disparus dans la cité de l’Indépendance (Gonaïves).
Justice et Paix salue, par ailleurs, la décision du ministère de l’éducation nationale de reporter au 6 octobre 2008 la réouverture des classes.
Cette mesure est nécessaire, selon Jocelyne Colas qui invite l’Etat à arrêter d’autres dispositions concernant l’élaboration d’un nouveau calendrier scolaire, l’encadrement des parents.
Ces dispositions devraient également empêcher les directions d’écoles privées de ne pas percevoir la scolarité pour le mois de septembre, selon la responsable de Justice et Paix. [do rc apr 17/09/2008 13 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7706

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