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jeudi 14 août 2008

Le Sénat menacé d’autodissolution

Un plan de "sortie de crisë" de Lespwa qui viserait à faciliter l’entrée en fonction d’un nouveau gouvernement
mercredi 13 août 2008,
Radio Kiskeya

Les sept Sénateurs de la plateforme présidentielle Lespwa et leur allié Lavalas, Yvon Bissereth (Sud), s’apprêteraient à démissionner dans les prochains jours si aucune solution de compromis ne permet la ratification de la déclaration de politique générale du Premier ministre Michèle Duvivier Piere-Louis et l’arrivée d’un nouveau gouvernement.
Le Sénateur Bissereth, qui en a fait l’annonce mercredi, a dénoncé les manœuvres de certaines forces politiques au Parlement qui ne visent qu’à empêcher le déblocage de la situation en multipliant des exigences les unes plus farfelues que les autres.
Le parlementaire se déclare préoccupé de constater que l’escalade des prix des produits de première nécessité se poursuit alors que le processus de formation du nouveau gouvernement est toujours dans l’impasse.
Pour sa part, le Sénateur Jean Hector Anacacis (Lespwa/Ouest) a proposé une fois de plus de ramener le quorum de la Chambre haute de 16 à 10 Sénateurs afin de faciliter la ratification de l’énoncé de politique générale de Mme Pierre-Louis exposé jusqu’ici à un vote incertain du Grand Corps.
Selon Anacacis, il s’agirait là de "l’ultime plan de sauvetage du Sénat menacé de dissolution. Dans le cas contraire, les Sénateurs de Lespwa et leur allié mettront leur plan de démission collective à exécution, a très sérieusement menacé le parlementaire. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5219
HRV commente : Il faut reconnaître que le jeu de la politique chez nous prend une autre tournure assez amusante. Après des approches et des rebondissements invraisemblables, l’équipe officielle rebondit à son tour et semble reprendre le dessus avec la menace d’une démission en bloc ; démission qui rendrait carrément caduque le Sénat de la République.
Pour l’instant il semblerait que cette réplique du secteur gouvernemental répondant à une exigence de plus en plus dure et farfelue des sénateurs-négociateurs soit la seule façon de contourner l’obstacle du pouvoir législatif.
Beaucoup de politiciens et observateurs commencent déjà a voir dans cette ultime proposition pour la sortie de crise un plan conscient ourdi par le chef de l’état lui-même.
Nous avons du mal à croire qu’un plan ait été élaboré dans ce sens avec le nombre de rebondissements et le comportement souvent extrême des parlementaires.
Les responsables de l’exécutif ne sont pas dotés d’une expertise politique proche du génie pour ourdir un plan de cette envergure.
Nous attendons la réponse de l’autre camp.

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