Le président du sénat, Kelly C. Bastien (Lespwa), qualifie d’émotionnelles certaines exigences des partis politiques dans le cadre des négociations visant la formation d’un nouveau gouvernement. " Je crois que la situation est très difficile pour obtenir les votes des 16 sénateurs nécessaires pour la ratification", dit-il précisant que des leaders politiques privilégient les intérêts de leurs partis au détriment des intérêts du pays.
Kelly Bastien craint que les négociations traînent en longueur avec de multiples rencontres séparées entre l’exécutif et les partis politiques. Il préconise une grande rencontre de trois jours en vue de trouver un consensus pour la formation du gouvernement.Le sénateur Bastien espère que la déclaration de politique générale du premier ministre puisse être ratifiée par les deux chambres avant la rentrée scolaire.
De plus, le sénateur Bastien ne veut pas spéculer sur un éventuel rejet de la déclaration de politique générale de Michèle Pierre Louis.
Certains juristes soutiennent que le processus devrait être relancé au point zéro alors que d’autres croient qu’il faut uniquement reprendre le processus de ratification de la déclaration de politique générale.
Les juristes constatent un vide constitutionnel dans ce domaine et restent perplexe face à une telle éventualité." On n’est pas à cette étape ", rétorque Kelly Bastien qui préfère se concentrer sur le processus actuel.
Par ailleurs, le vice président du sénat, Andrice Riché (OPL), accuse un courant de Lespwa d’être responsable de l’impasse dans le processus de négociation. " Il faut renoncer à l’exclusion et faciliter la participation de toutes les ressources dans le gouvernement", lance t-il se déclarant favorable à la ratification de Michèle Pierre Louis.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13971
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 7 août 2008
Le président du sénat exprime des doutes sur le déroulement des négociations
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