1>- Michèle Pierre-Louis a réussi son premier test au Parlement
Un vote rapide obtenu à la Chambre des Députés, grâce à la CPP et à l’UPDN, lui permet de remporter une première manche dans la course à la Primature en attendant la décision du Sénat
Jeudi 17 juillet 2008,
Radio Kiskeya
La Chambre des Députés a largement ratifié jeudi après-midi la désignation de Michèle Duvivier Pierre-Louis au poste de Premier ministre par 61 voix pour, 1 contre et 20 abstentions, lors d’un vote ultra-rapide ayant suivi la présentation du rapport favorable de la commission spéciale chargée d’analyser le dossier de la candidate.
Grâce à l’appui quasi-unanime de deux groupes parlementaires, la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), bloc majoritaire à la Chambre basse, et de l’Union des parlementaires pour le développement national (UPDN), la candidate a pu franchir au pas de charge cette première étape du processus de ratification.
En revanche, pour des motifs politiques vraisemblement liés à l’intention qu’aurait le Président René Préval d’écarter les partis politiques de la formation du prochain gouvernement, les groupes parlementaires de la Fusion des sociaux-Démocrates et de l’Organisation du peuple en lutte (OPL) ont fait abstention au cours de cette séance.
L’unique vote désapprobateur est venu du Député Laurore Edouard (Union) qui est intervenu à la tribune pour exprimer des doutes sur la "moralité du Premier ministre désigné".
La vive polémique soulevée dans différents milieux par l’homosexualité présumée de Mme Pierre-Louis a, en définitive, eu très peu d’impact sur la décision des Députés. "Il s’agit d’une campagne calomnieuse et mensongère sans aucun fondement", avait affirmé l’éventuelle successeure du Premier ministre sortant, Jacques-Edouard Alexis, au cours d’une séance de travail dans la matinée avec les élus de la CPP.
Elle paraissait sereine au sortir de la rencontre malgré la présence de plusieurs dizaines de manifestants résolument hostiles qui appelaient la CPP à assumer ses responsabilités. Ils scandaient des slogans contre nous citons "la présence d’une lesbienne à la tête du prochain gouvernement".
Pour devenir la première femme Premier ministre depuis Claudette Werleigh (1995-1996), Michèle Duvivier Pierre-Louis, 61 ans, économiste de formation et amie de longue date du chef de l’Etat, doit franchir la même étape au Sénat. Le soutien de 10 des 18 Sénateurs en fonction -mois le président- lui sera nécessaire. Ces derniers jours, cinq des membres du Grand Corps ont menacé de s’opposer aux ambitions du Premier ministre désigné arguant que "sa vie sexuelle était contraire à leur morale judéo-chrétienne".
En cas de succès, elle deviendra chef de gouvernement et devra présenter en Chambre séparée l’énoncé de sa politique générale. Seule une approbation à la majorité absolue pourra alors empêcher une remise à plat de la procédure de ratification, selon la constitution.
Deux autres Premiers ministres désignés, Ericq Pierre et Robert Manuel, avaient échoué à la Chambre basse respectivement les 12 mai et 12 juin derniers.
Plongée dans une grave crise économique et sociale, Haïti est privée de gouvernement légitime depuis la destitution par le Sénat, début avril, du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis à la suite de violentes manifestations de rue contre la faim et la vie chère. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5151
2>-La chambre basse ratifie le choix de Michèle Pierre Louis
Au terme d'une séance d'environ deux heures, la chambre basse a ratifié le choix du premier ministre désigné Michèle Pierre Louis ce jeudi. 61 des 88 députés présents ont voté en faveur du rapport de la commission spéciale qui avait déclaré Michèle Pierre Louis éligible au poste de premier ministre.Très peu d’interventions ont été enregistrées après la lecture du rapport par la commission par le député Patrick Domond.
Un vote rapide obtenu à la Chambre des Députés, grâce à la CPP et à l’UPDN, lui permet de remporter une première manche dans la course à la Primature en attendant la décision du Sénat
Jeudi 17 juillet 2008,
Radio Kiskeya
La Chambre des Députés a largement ratifié jeudi après-midi la désignation de Michèle Duvivier Pierre-Louis au poste de Premier ministre par 61 voix pour, 1 contre et 20 abstentions, lors d’un vote ultra-rapide ayant suivi la présentation du rapport favorable de la commission spéciale chargée d’analyser le dossier de la candidate.
Grâce à l’appui quasi-unanime de deux groupes parlementaires, la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), bloc majoritaire à la Chambre basse, et de l’Union des parlementaires pour le développement national (UPDN), la candidate a pu franchir au pas de charge cette première étape du processus de ratification.
En revanche, pour des motifs politiques vraisemblement liés à l’intention qu’aurait le Président René Préval d’écarter les partis politiques de la formation du prochain gouvernement, les groupes parlementaires de la Fusion des sociaux-Démocrates et de l’Organisation du peuple en lutte (OPL) ont fait abstention au cours de cette séance.
L’unique vote désapprobateur est venu du Député Laurore Edouard (Union) qui est intervenu à la tribune pour exprimer des doutes sur la "moralité du Premier ministre désigné".
La vive polémique soulevée dans différents milieux par l’homosexualité présumée de Mme Pierre-Louis a, en définitive, eu très peu d’impact sur la décision des Députés. "Il s’agit d’une campagne calomnieuse et mensongère sans aucun fondement", avait affirmé l’éventuelle successeure du Premier ministre sortant, Jacques-Edouard Alexis, au cours d’une séance de travail dans la matinée avec les élus de la CPP.
Elle paraissait sereine au sortir de la rencontre malgré la présence de plusieurs dizaines de manifestants résolument hostiles qui appelaient la CPP à assumer ses responsabilités. Ils scandaient des slogans contre nous citons "la présence d’une lesbienne à la tête du prochain gouvernement".
Pour devenir la première femme Premier ministre depuis Claudette Werleigh (1995-1996), Michèle Duvivier Pierre-Louis, 61 ans, économiste de formation et amie de longue date du chef de l’Etat, doit franchir la même étape au Sénat. Le soutien de 10 des 18 Sénateurs en fonction -mois le président- lui sera nécessaire. Ces derniers jours, cinq des membres du Grand Corps ont menacé de s’opposer aux ambitions du Premier ministre désigné arguant que "sa vie sexuelle était contraire à leur morale judéo-chrétienne".
En cas de succès, elle deviendra chef de gouvernement et devra présenter en Chambre séparée l’énoncé de sa politique générale. Seule une approbation à la majorité absolue pourra alors empêcher une remise à plat de la procédure de ratification, selon la constitution.
Deux autres Premiers ministres désignés, Ericq Pierre et Robert Manuel, avaient échoué à la Chambre basse respectivement les 12 mai et 12 juin derniers.
Plongée dans une grave crise économique et sociale, Haïti est privée de gouvernement légitime depuis la destitution par le Sénat, début avril, du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis à la suite de violentes manifestations de rue contre la faim et la vie chère. spp/Radio Kiskeya
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2>-La chambre basse ratifie le choix de Michèle Pierre Louis
Au terme d'une séance d'environ deux heures, la chambre basse a ratifié le choix du premier ministre désigné Michèle Pierre Louis ce jeudi. 61 des 88 députés présents ont voté en faveur du rapport de la commission spéciale qui avait déclaré Michèle Pierre Louis éligible au poste de premier ministre.Très peu d’interventions ont été enregistrées après la lecture du rapport par la commission par le député Patrick Domond.
Le député Arcene Dieujuste (Mochrenha) a été le premier à agiter le dossier de la moralité de Michèle Pierre Louis, soulignant que le premier ministre désigné avait démenti les rumeurs sur sa vie sexuelle. Le député Dieujuste a fait remarquer qu'il a la conscience tranquille pour approuver le choix du premier ministre.
son coté, le député Laurore Edouard, vice président du bloc UPDN, a été le seul député à avoir voté contre le rapport Selon le parlementaire, Michèle Pierre Louis n'a jamais démenti publiquement les rumeurs sur sa moralité. Mme Pierre-Louis, 61 ans, avait été désignée le 23 juin dernier par le président René Préval pour former le prochain gouvernement haïtien.
Le choix de Mme Pierre-Louis était le troisième depuis le renvoi du gouvernement de Jacques-Edouard Alexis le 12 avril par le sénat suite à des émeutes de la faim.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13914
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3.- Michèle Pierre Louis, ratifiée par la chambre basse grâce à l'appui de la CPP
Michèle Pierre Louis a franchi hier la première étape du long processus de ratification d'un premier ministre prévu par la constitution. 61 députés ont suivi les recommandations de la commission spéciale qui avait confirmé l'éligibilité de Michèle Pierre Louis.En soulignant que Michèle Duvivier Pierre Louis répond aux exigences de la constitution, le rapporteur de la commission, Patrick Domond, a recommandé à l’assemblé de ratifier le choix du chef de l'état. Les 7 membres de la commission, représentants les différents bloc parlementaires, ont a l'unanimité déclaré recevable la candidature de la directrice de la Fokal.
Michèle Pierre Louis a franchi hier la première étape du long processus de ratification d'un premier ministre prévu par la constitution. 61 députés ont suivi les recommandations de la commission spéciale qui avait confirmé l'éligibilité de Michèle Pierre Louis.En soulignant que Michèle Duvivier Pierre Louis répond aux exigences de la constitution, le rapporteur de la commission, Patrick Domond, a recommandé à l’assemblé de ratifier le choix du chef de l'état. Les 7 membres de la commission, représentants les différents bloc parlementaires, ont a l'unanimité déclaré recevable la candidature de la directrice de la Fokal.
Quelques heures avant la séance en assemblée, madame Pierre Louis avait obtenu l’appui de la majorité des parlementaires de la Concertation des Parlementaires Progressistes. 29 députés sur 44 présents lors du vote primaire s’étaient prononcés en faveur de Michèle Pierre Louis.
Les députés des blocs de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) et de la Fusion se sont abstenus lors du vote. Selon certains membres de ces blocs ce comportement est le résultat de l'absence de dialogue avec le premier ministre désigné.
Si les membres du bloc UPDN ont voté en faveur de Michèle Pierre Louis, le vice président de ce bloc, Laurore Edouard, a voté contre le rapport. Seul député à avoir voté contre le premier ministre désigné, Laurore Edouard explique son vote par le refus de Madame Pierre Louis de démentir les rumeurs sur sa moralité. " Un premier ministre doit être un modèle pour la société et doit avoir toute sa capacité morale pour diriger le pays ”, a t-il lancé soulignant que les qualités morales ne sont pas négligeables pour un dirigeant politique.Tout en regrettant le refus de Michèle Pierre Louis de rejeter publiquement ces accusations, il s’est engagé à voter pour le respect des principes divin et de la famille. " Je vote contre le rapport parce que Michèle Pierre Louis n’a pas démenti les rumeurs sur ses préférences sexuelles", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13915
4.-Michèle Pierre-Louis saute un premier écueil...
Son choix ratifié par une majorité écrasante de députés, Michèle Duvivier Pierre-Louis saute un premier écueil dans la longue marche vers la Villa d'accueil. Amie de longue date du président René Préval, elle demeure cependant sous la pression de l'Organisation du Peuple en lutte (OPL) et de la Fusion des sociaux-démocrates qui se sont abstenus. Fanmi Lavalas joue, lui aussi, au trouble-fête !
Sous forte pression de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP) réunis à huis clos, Michèle Duvivier Pierre-Louis a rejeté, jeudi, les accusations non fondées, selon elle, de son homosexualité. L'affaire tirée au clair depuis le siège du bloc majoritaire n'a pas fait l'objet de débats houleux à l'issue de la présentation du rapport de la commission favorable à l'économiste Michèle Pierre-Louis, la deuxième femme qui pourrait diriger la Primature. 61 voix contre 1 (et 20 abstentions), elle a franchi un premier écueil, mais demeure sous la pression de l'OPL et de la Fusion des sociaux-démocrates outrés par le désir du chef de l'Etat d'écarter les partis politiques dans la formation du prochain gouvernement.« C'est un signal clair que nous lançons au président René Préval s'il entend renoncer à l'expérience du gouvernement d'ouverture ou pluriel, a menacé Eloun Doréus, vice-président de la Chambre des députés et secrétaire exécutif de l'Organisation du peuple en lutte. Les négociations entre le chef de l'Etat et les partis politiques représentés au Parlement sur le processus de ratification du choix de Mme Pierre-Louis n'ont pas apporté de fruit. » Foncièrement attaché à la discipline de parti, l'élu de Môle Saint-Nicolas ne fait pas dans la dentelle : « Si le président n'a pas changé de position, nous allons garder la même attitude au Sénat et lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre désigné. »
Ce n'est pas Jean-Berthole Bastien de la Fusion des sociaux-démocrates qui dira le contraire, dès qu'il s'agit de réclamer la participation des partis politiques représentés au Parlement dans la formation du futur gouvernement. « Les choses paraissent obscures dans les discussions engagées par le président René Préval avec les partis politiques. Nous optons pour la démocratie et nous croyons dans le pluralisme politique », a dit Jean-Berthole Bastien après l'abstention de son bloc fort de 14 membres à la Chambre basse. Lors des discussions au Palais national, dit-il, ni le président René Préval, ni le Premier ministre désigné ne se sont montrés favorables à la formation d'un gouvernement ouvert aux partis politiques. Certains élus de la Fusion dont le député Frantz-Robert Mondé ont cependant voté le choix de Michèle Pierre-Louis. Fanmi Lavalas, le parti de l'ex-président Jean-Bertrand Aristide, a lui aussi une dent contre Mme Pierre-Louis, celle qui dirige avec une rare dextérité la Fondation Connaissance et Liberté (Fokal) depuis une dizaine d'années. « Michèle Pierre-Louis n'est pas un nationaliste, a tempêté le député Jonas Coffy. Elle et son clic s'étaient ouvertement dressés contre la commémoration du Bicentenaire de l'Indépendance en 2004, sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide. » Le Collectif Non, regroupant des intellectuels, en 2003, a rappelé un activiste, avaient sacrifié la commémoration des 200 ans de l'Indépendance juste pour faire tomber Aristide. Des sympathisants du chef suprême de Fanmi Lavalas, à la mi-journée, s'étaient massés devant un restaurant où se tenait une réunion entre Michèle Pierre-Louis et les députés de la CPP. L'homosexualité présumée du Premier ministre désigné a été condamnée par les manifestants. « J'ai personnellement posé la question à Mme Pierre-Louis et elle a juré ses grands dieux qu'elle n'est pas homosexuelle, a rétorqué le député Arsène Dieujuste de la CPP. J'ai voté en mon âme et conscience. » Un argument pas assez convaincant pour arracher le vote de Laurore Edouard, le seul député qui a voté contre le choix de Michèle Duvivier Pierre-Louis. Tout l'enjeu est désormais au Sénat où la Fusion, l'OPL et Fanmi Lavalas ont des élus. Au grand Corps, presque toutes les voix comptent pour faire passer la déclaration de politique générale du Premier ministre désigné.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13915
4.-Michèle Pierre-Louis saute un premier écueil...
Son choix ratifié par une majorité écrasante de députés, Michèle Duvivier Pierre-Louis saute un premier écueil dans la longue marche vers la Villa d'accueil. Amie de longue date du président René Préval, elle demeure cependant sous la pression de l'Organisation du Peuple en lutte (OPL) et de la Fusion des sociaux-démocrates qui se sont abstenus. Fanmi Lavalas joue, lui aussi, au trouble-fête !
Sous forte pression de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP) réunis à huis clos, Michèle Duvivier Pierre-Louis a rejeté, jeudi, les accusations non fondées, selon elle, de son homosexualité. L'affaire tirée au clair depuis le siège du bloc majoritaire n'a pas fait l'objet de débats houleux à l'issue de la présentation du rapport de la commission favorable à l'économiste Michèle Pierre-Louis, la deuxième femme qui pourrait diriger la Primature. 61 voix contre 1 (et 20 abstentions), elle a franchi un premier écueil, mais demeure sous la pression de l'OPL et de la Fusion des sociaux-démocrates outrés par le désir du chef de l'Etat d'écarter les partis politiques dans la formation du prochain gouvernement.« C'est un signal clair que nous lançons au président René Préval s'il entend renoncer à l'expérience du gouvernement d'ouverture ou pluriel, a menacé Eloun Doréus, vice-président de la Chambre des députés et secrétaire exécutif de l'Organisation du peuple en lutte. Les négociations entre le chef de l'Etat et les partis politiques représentés au Parlement sur le processus de ratification du choix de Mme Pierre-Louis n'ont pas apporté de fruit. » Foncièrement attaché à la discipline de parti, l'élu de Môle Saint-Nicolas ne fait pas dans la dentelle : « Si le président n'a pas changé de position, nous allons garder la même attitude au Sénat et lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre désigné. »
Ce n'est pas Jean-Berthole Bastien de la Fusion des sociaux-démocrates qui dira le contraire, dès qu'il s'agit de réclamer la participation des partis politiques représentés au Parlement dans la formation du futur gouvernement. « Les choses paraissent obscures dans les discussions engagées par le président René Préval avec les partis politiques. Nous optons pour la démocratie et nous croyons dans le pluralisme politique », a dit Jean-Berthole Bastien après l'abstention de son bloc fort de 14 membres à la Chambre basse. Lors des discussions au Palais national, dit-il, ni le président René Préval, ni le Premier ministre désigné ne se sont montrés favorables à la formation d'un gouvernement ouvert aux partis politiques. Certains élus de la Fusion dont le député Frantz-Robert Mondé ont cependant voté le choix de Michèle Pierre-Louis. Fanmi Lavalas, le parti de l'ex-président Jean-Bertrand Aristide, a lui aussi une dent contre Mme Pierre-Louis, celle qui dirige avec une rare dextérité la Fondation Connaissance et Liberté (Fokal) depuis une dizaine d'années. « Michèle Pierre-Louis n'est pas un nationaliste, a tempêté le député Jonas Coffy. Elle et son clic s'étaient ouvertement dressés contre la commémoration du Bicentenaire de l'Indépendance en 2004, sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide. » Le Collectif Non, regroupant des intellectuels, en 2003, a rappelé un activiste, avaient sacrifié la commémoration des 200 ans de l'Indépendance juste pour faire tomber Aristide. Des sympathisants du chef suprême de Fanmi Lavalas, à la mi-journée, s'étaient massés devant un restaurant où se tenait une réunion entre Michèle Pierre-Louis et les députés de la CPP. L'homosexualité présumée du Premier ministre désigné a été condamnée par les manifestants. « J'ai personnellement posé la question à Mme Pierre-Louis et elle a juré ses grands dieux qu'elle n'est pas homosexuelle, a rétorqué le député Arsène Dieujuste de la CPP. J'ai voté en mon âme et conscience. » Un argument pas assez convaincant pour arracher le vote de Laurore Edouard, le seul député qui a voté contre le choix de Michèle Duvivier Pierre-Louis. Tout l'enjeu est désormais au Sénat où la Fusion, l'OPL et Fanmi Lavalas ont des élus. Au grand Corps, presque toutes les voix comptent pour faire passer la déclaration de politique générale du Premier ministre désigné.
Claude Gilles
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