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mercredi 7 mai 2008

Le Chili estime la situation "très fragile" en Haïti

Le chancelier Alejandro Foxley, qui s’est entretenu à Santiago avec le chef de la MINUSTAH, Hédi Annabi, croit nécessaire le maintien des casques bleus chiliens en Haïti
mardi 6 mai 2008,
Radio Kiskeya
Le ministre chilien des relations extérieures, Alejandro Foxley, a estimé mardi que la situation en Haïti "continuait d’être très fragile" en assurant que Santiago ne va pas abandonner l’effort de solidarité qui se développe dans le pays.
Selon une dépêche de l’agence espagnole EFE, Foxley a tenu ces propos à l’issue d’une rencontre dans la capitale chilienne avec le chef de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), Hédi Annabi. Les deux hommes ont fait un tour d’horizon de la situation actuelle d’Haïti et des prochaines étapes à franchir.
"Le message principal est que la situation en Haïti demeure très fragile du point de vue politique et institutionnel, mais surtout social" a déclaré à des journalistes le chancelier en rappelant que l’augmentation galopante des prix alimentaires avait provoqué en Haïti, début avril, le soulèvement de nombreux citoyens.
Dans ce contexte, le ministre a souligné que le Chili devait maintenir ses troupes au sein de la MINUSTAH aux côtés de celles de huit autres pays latinoaméricains.
Le 29 avril dernier, le gouvernement de la Présidente Michelle Bachelet avait sollicité du Sénat chilien la prorogation pour une année supplémentaire du mandat des casques bleus déployés en Haïti. Les commissions des affaires étrangères et de la défense de la Chambre doivent analyser cette demande mercredi avant le vote final de l’assemblée.
"Nous allons demander au Sénat d’approuver pour un an l’extension du mandat des troupes présentes en Haïti, a martelé Alejandro Foxley pour qui il serait irresponsable d’abandonner le travail déjà accompli dans le pays. A ce propos, il a expliqué que l’effort de solidarité déployé actuellement par le Chili envers Haïti a été déjà "largement reconnu par la communauté internationale".
L’actuel mandat du contingent sud-américain arrive à terme à la fin du mois de mai. Le feu vert du Sénat permettra aux troupes de rester au pays jusqu’au 1er juin 2009.
Selon des sources parlementaires, le gouvernement chilien a rappelé aux Sénateurs son attachement au principe de "participation nationale" aux opérations de maintien de la paix sous mandat onusien.
500 soldats et une vingtaine de policiers chiliens font partie de la force onusienne qui compte 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4999

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