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samedi 17 mai 2008

Des dirigeants politiques solidaires d’Haïti au Sommet de Lima

La déclaration finale souligne la gravité de la situation en Haïti, un pays qui sera parmi les principaux bénéficiaires d’un Fonds d’1 milliard de dollars dont Hugo Chàvez proposera la création samedi .
vendredi 16 mai 2008,
Radio Kiskeya

La déclaration finale du Ve sommet de l’Amérique latine, de la Caraïbe et de l’Union européenne (ALC-UE), dont la version officielle a été communiquée vendredi, a mis en relief la volonté des différents Etats d’apporter en priorité une aide à Haïti alors que Hugo Chàvez a identifié le pays parmi les principaux bénificiaires d’un nouveau Fonds de solidarité sur le point d’être créé face à l’explosion de la crise alimentaire.
A l’initiative notamment du Brésil, de l’Espagne et du Chili, nombre des dirigeants des 60 pays représentés à Lima se sont engagés à travailler conjointement afin de participer à une certaine amélioration de la situation particulière que vit Haïti, rapporte une dépêche d’EFE.
Pour sa part, le Président vénézuélien, impliqué dans polémiques avec la Colombie et la chancelière allemande Angela Merkel avant la tenue de cette conférence intercontinentale, a annoncé qu’il proposera samedi la création d’un Fonds de 1,095 milliard de dollars en faveur des pays pauvres dont le principal, Haïti. "Ce fonds permettra de produire et de distribuer surtout des aliments et des médicaments spécialement dans des pays comme Haïti qui sont confrontés actuellement à une crise alimentaire terrible", a déclaré Hugo Chàvez avant son départ de Caracas. Il a affirmé être prêt à verser immédiatement un tiers du montant prévu et les autres pays d’Europe, d’Amérique latine et des Caraïbes pourraient apporter le reste.
Le nouveau chef de file de l’anti-impérialisme en Amérique latine a également annoncé sur le ton de la provocation qu’il entend "proposer à l’Europe riche, de manière sérieuse et avec une preuve d’humanité, d’annuler sans condition la dette des pays latinoaméricains et caribéens qu’elle détient".
Le Président brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva et le chef du gouvernement espagnol, José Luiz rodrìguez Zapatero devaient faire à leur tour des déclarations sur Haïti d’ici la fin du sommet ALC-UE dominé par des intérêts économqiues transatlantiques et les bouleversements climatiques.
Aucune information n’a été communiquée à Port-au-Prince sur la présence à Lima de représentants d’Haïti, l’un des pays les plus touchés par la crise alimerntaire mondiale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5031

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