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jeudi 1 mai 2008

Crise alimentaire : l’USAID accorde 240 millions de dollars à 10 pays dont Haïti

Une assistance d’urgence de plus en vue d’atténuer la flambée des prix alimentaires
mercredi 30 avril 2008
Radio Kiskeya

L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a annoncé mercredi un don supplémentaire de 240 millions de dollars en faveur d’une dizaine de pays pauvres en situation de crise alimentaire, parmi eux Haïti.
Selon un communiqué rendu public à Washington et relayé par EFE, ces fonds sont destinés à des programmes d’assistance urgente en Haïti, mais aussi au Zimbabwe, en Ethiopie, en Afghanistan, au Kénya, au Bangladesh, en Somalie, en Mauritanie, en Ouganda et au Soudan.
La distribution de l’aide sera assurée par le Programme alimentaire mondial (PAM) et des organisations privées à but non lucratif.
Devant l’extrême gravité de la situation dans ces pays, le Président George W. Bush avait ordonné le 14 avril dernier au ministère américain de l’agriculture d’utiliser une partie du fonds humanitaire Bill Emerson à des fins d’assistance alimentaire à l’étranger. Quelque 200 millions de dollars ont été consacrés à cette initiative et l’USAID s’était engagée à fournir 40 millions supplémentaires dans le but de minimiser les effets dévastateurs de la rareté et de la cherté des denrées alimentaires dans les pays les plus vulnérables.
Le communiqué de l’USAID précise que la nouvelle enveloppe de 240 millions de dollars porte à 1,360 milliard de dollars le montant mobilisé depuis octobre dernier par l’agence au profit d’interventions d’urgence dans le monde.
L’escalade des prix de l’alimentation avait provoqué début avril une flambée de violences en Haïti et la chute du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis à la suite d’une mobilisation sociale colossale contre la politique économique néolibérale de son gouvernement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4981

1 commentaire:

Anonyme a dit…

A combien sera évalué l'ensemble des dons sttribués à Haïti dans le traitement du caractère urgent de la crise alimentaire et de ses conséquences sociales?
Les institutions qui vont recevoir et gérer ces fonds sont-elles à l'abri de ces soupçons de corruption qui polluent toute l'administration haïtienne?
Les ONG qui sont sur le terrain et jouent le rôle de facteur déviant face à l'irresponsabilité de l'état et surtout cette tendance à ne pas questionner les modalités de la gouvernance en Haïti, sont elles à même de s'autoévaluer en matière de résultat et de solutions effectives et efficaces des problèmes?
Et pour le moyen et le long terme on prévoit quoi?