Google

mardi 15 avril 2008

Plusieurs personnalités réclament des dédommagements en faveur des entrepreneurs

La mairesse de Pétion ville, Claire Lydie Parent, annonce des poursuites judiciaires contre les auteurs des actes de violences contre les entreprises. Mme Parent qui comprend la justesse des revendications de la population fait remarquer qu’un groupe de bandits ont profité de l’occasion pour saccager et piller des entreprises. " Certains d’entre eux viennent de Delmas et nous les avions identifié", dit-elle expliquant que certains casseurs sont impliqués dans la production de faux documents. Interrogé sur la situation après les évènements, Mme Parent soutient qu’il faut adopter des dispositions pour empêcher la répétition de telles actes. Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH), Jean Robert Argant, et le président de l’Association Nationale des Distributeurs de Produits Pétroliers (ANDIPP), Maurice Lafortune, expriment leur désaccord avec le chef de l’état qui refuse dédommager les entrepreneurs victimes des casseurs. M. Argant soutient que l’état doit assumer ses responsabilités face aux entrepreneurs.Tout en souhaitant que le gouvernement diligente une enquête afin d’identifier les auteurs des actes de violence, M. Argant invite chaque entrepreneur à dresser un procès verbal des pertes.M. Lafortune fait remarquer que 22 stations à essence ont été saccagées tout en espérant que le chef de l’état se ravisera.De son coté, le président de la commission justice et sécurité du sénat, Youri Latortue, critique le refus du chef de l’état de dédommager les entrepreneurs victimes des casseurs durant les manifestations contre la vie chère. " Nous devons faire un effort sinon les investisseurs voudront partir", lance le sénateur Latortue estimant que l’état peut dédommager les victimes a hauteur de 60 %." L’état doit investir dans les projets sociaux ", martèle M. Latortue qui critique les directives du Fonds Monétaire International. De plus, Youri Latortue souligne que l’état haïtien doit comme les autres états subventionner la production nationale qu’elle soit agricole, artisanale ou industrielle. Répondant aux questions des journalistes, le président Préval avait indiqué que l’état n’a pas les moyens pour réparer les torts causés aux nombreux entrepreneurs. " Ce n’est pas réaliste de parler de dédommagement", dit-il expliquant qu’il sera impossible de répertorier tous les entrepreneurs tant des secteurs formel et informel, victimes des casseurs.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13671

Aucun commentaire: