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vendredi 11 avril 2008

La lettre d’interpellation de Jacques Edouard Alexis sur le point d’être acheminée à la Primature

Les 16 sénateurs interpellateurs élisent domicile au Palais Législatif/ « Les carottes sont cuites et l’on devrait éviter qu’elles ne se cassent », selon le sénateur Rodolphe Joasil
vendredi 11 avril 2008,
Radio Kiskeya
Les 16 sénateurs signataires de la lettre adressée au premier ministre Jacques Edouard Alexis pour lui demander de se démettre au plus tard ce vendredi, ont finalisé vendredi, au Bureau du Sénat la lettre formelle de demande d’interpellation du chef du gouvernement.
La lettre, qui convoque M. Alexis ce samedi matin à 11 heures locales, devrait être acheminée à la mi-journée ce, vendredi, à M. Alexis. Entre-temps, les sénateurs ont décrété la permanence, annonçant leur décision d’élire domicile au Sénat jusqu’à nouvel ordre. Ils ont clairement exprimé leur intention de ne pas laisser l’enceinte du Palais législatif, craignant apparemment qu’ils ne puissent accéder aux lieux samedi matin, en raison d’éventuelles manifestations.
Le troisième sénateur du Sud, Gabriel Fortuné, a annoncé que des partis politiques membres du gouvernement, tels l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) et la Fusion des Sociaux Démocrates Haïtiens et l’UNION, devraient incessamment faire officiellement le retrait de leurs représentants au sein du gouvernement. Il précise aussi que des sénateurs de la plate-forme politique présidentielle LESPWA ont refusé de signer leur lettre au premier ministre tout en promettant de faire abstention lors du vote à l’issue de la séance d’interpellation. Selon La Constitution, la séance d’interpellation doit toujours se terminer par un vote de confiance ou une motion de censure équivalant au renvoi de tout le gouvernement.
Pour le sénateur Rodolphe Joasil (PONT, Nord-est), « les carottes sont cuites et l’on devrait éviter qu’elles ne se cassent ».
Même position du sénateur Youri Latortue (Artibonite, LAA) qui déclare le moment venu de constituer une autre équipe gouvernementale pour une nouvelle politique économique, différente de l’option néo-libérale, incluant le principe d’une renégociation des options économiques avec la communauté internationale. Il informe en ce sens avoir échangé des points de vue sur la question avec des représentants de la communauté internationale qui auraient exprimé leur compréhension de leur initiative. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4923

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