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dimanche 30 mars 2008

La police libère un otage à Pétion-Ville

Michel Eduardo Ednerson a été piégé lors de la visite guidée d’un terrain à vendre ; la dame de Thomassin toujours en captivité
samedi 29 mars 2008,
Radio Kiskeya

La Police Nationale a procédé vendredi dans le quartier de Vivi Mitchell à Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince) à la libération de Michel Eduardo Ednerson enlevé mercredi dernier sur la route de Frères, a indiqué à Radio Kiskeya le commissaire de Pétion-Ville, Francène Moreau.
L’ex-otage de 29 ans était tombé dans un guet-apens alors qu’il se trouvait en compagnie d’un soit-disant ami qui l’avait invité à visiter un terrain mis en vente. L’intérêt de M. Ednerson à faire l’acquisition de la propriété avait facilement permis de lui tendre le piège. Arrivé au lieu de rendez-vous, plusieurs hommes armés en embuscade l’avaient intercepté avant de le conduire vers une destination inconnue.
Les kidnappeurs réclamaient une rançon de 50.000 dollars américains en échange de sa libération, selon le commissaire Moreau.
Apparemment en bonne santé au moment de sa libération, Michel Eduardo Ednerson a été durant sa séquestration ligoté et contraint de rester avec un sac noir sur la tête.
Aucune arrestation n’a été effectuée, les ravisseurs ayant tous eu le temps de s’enfuir.
Par ailleurs, le chef de la police de Pétion-Ville a annoncé que la dame enlevée dans la nuit de mercredi à jeudi à Thomassin (banlieue est) était encore aux mains de ses ravisseurs vendredi soir. Le gardien de la résidence ciblée avait été tué lors de ce rapt particulièrement violent.
Tout en appelant la population à la vigilance, le commissaire souligne que la police continue à traquer les bandits impliqués dans le kidnapping.
Près d’une centaine d’enlèvements crapuleux ont été enregistrés en Haïti au cours des trois premiers mois de l’année, si l’on se fie aux chiffres fournis par la Police Nationale et la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH). Cependant, beaucoup de cas ne sont pas signalés aux forces de l’ordre par crainte de représailles. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4871

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