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vendredi 21 mars 2008

Certains leaders politiques estiment que les récents évènements ternissent l’image du sénat

Le chef de file du parti Respect, Charles Henry Baker, affirme avoir appris avec tristesse la démission du sénateur Boulos estimant que le processus affaibli le grand corps. Tout en mettant l’accent sur la nécessite d’appliquer la loi, M. Baker regrette le tollé autour de cette affaire. " Les choses devraient être tirées au clair rapidement ", ajoute t-il.
Le leader du Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH) abonde dans le même sens qualifiant la séance ayant conduit à la démission du sénateur Boulos de " spectacle pénible et de mauvaise gestion de l’état de droit”. Regrettant ce scandale public, Himmler Rébu croit que certaines personnes ne se sont pas comportées en homme d’état. Par ailleurs, le porte parole de la Fusion, Micha Gaillard, a indiqué hier que son parti n’était pas encore informé officiellement de la démission de Rudolph Boulos.
M. Gaillard fait remarquer que lors du dépôt des candidatures en 2006, M. Boulos avait soumis les pièces relatives à sa nationalité haïtienne. " Il est haïtien d’abord nous n’avions jamais su s’il avait une autre documentation", déclare t-il estimant qu’il s’agit d’un coup dur pour le parti. " Le pays perd un grand homme d’état ", martèle Micha Gaillard.
D’un autre coté, le ministre chargé des relations entre l’exécutif et le parlement, Joseph Jasmin, affirme que la démission de M. Boulos résulte de l’application de la loi par le sénat. M. Jasmin annonce des rencontres entre le premier ministre et les membres de la commission sénatoriale en vue de faciliter l’enquête sur la nationalité des membres du gouvernement. Réagissant à la mise a l’écart de Ultimo Compère, membre de Lespwa, le ministre Jasmin fait remarquer que ce candidat avait pu tromper la vigilance des responsables du parti. " Ceci prouve qu’on ne peut tromper les instances de l’état indéfiniment ", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13596

Commentaires :
Les politiciens qui se sont prononcés sur la démission du Sénateur Boulos n’avaient sans doute pas compris qu’il ne s’agissait pas d’une démission sinon une retraite pour pouvoir rebondir (selon les partisans du Sénateur). Il faut noter qu’en ce qui concerne le parti sur la bannière duquel Boulos avait été gagné les élections sénatoriales, les dirigeants ne doivent plus savoir sur quel pied danser avec lui. Il est difficile d’adopter une position qui ne soit la prise d’un recul pour observer.
Dans ce « gallimatchia » politique il faut noter le concept et la conceptualisation du parti politique en Haïti.
Une première démonstration a été servie comme sur un plateau lors de l’interpellation du Premier ministre.

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